TSGJB BANNER

La Nouvelle-Aquitaine lance une large offre de séjours

La Nouvelle-Aquitaine lance une large offre de séjours

Dans le cadre de la transition énergétique, chaque région avance ses pions pour proposer des offres touristiques alternatives. C'est le cas de la Nouvelle-Aquitaine, qui vient de lancer 25 séjours "bas carbone" en Gironde et au Pays basque, deux territoires très prisés des touristes, rapporte Sud-Ouest le 26 avril. Une expérimentation qui s'inscrit dans le cadre de la feuille de route régionale, "Néo Terra", annoncée en 2019 et qui fixe les objectifs de la région en matière de transition énergétique "à l'horizon 2030".

Des critères rigoureux pour conjurer le "greenwashing"

Hors de question de verser dans "le greenwashing", martèle le Comité régional du tourisme (CRT), co-porteur du projet avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). "Chaque offre répond donc à des critères stricts en matière d’écomobilité, de gestion de l’environnement, de développement local, d’inclusion et d’accessibilité, et enfin de communication et de transparence", indique le CRT, qui s'est associé avec deux voyagistes engagés dans le domaine, Terres d'aventure et Allibert Trekking.

Pour ce faire, les transports en commun sont privilégiés. Les voyageurs pourront déambuler à vélo dans les landes de Gascogne, ou encore monter dans un train en direction de Saint-Jean-Pied-de-Port, l'un des joyaux basques, classé parmi les plus beaux villages de France. L'enjeu de la mobilité "douce" est de taille. Près de 80 % des 39 millions de touristes, selon des chiffres de l'Insee, en partance pour la Nouvelle-Aquitaine utilisent leur voiture.

Une alternative au tourisme de masse

Si la pandémie de Covid-19 a fortement réduit les migrations touristiques, les chiffres de 2022 témoignent d'un retour progressif à la normale. Selon l'Organisation mondiale du tourisme, 900 millions de touristes ont été recensés sur la planète. 1,5 milliard de déplacements internationaux avaient été observés en 2019, d'après l'Ademe avant la crise sanitaire. Le transport représente à lui seul 70 % du CO2 causé par le tourisme. Suffisant pour procurer des effets néfastes sur l'environnement et les cultures locales. Ce que saisissent de nombreux Français. En 2019, ils étaient 76 % à être intéressés par cette forme de tourisme plus respectueuse de l'environnement.

Le 04/05/2023

Source web par : geo

www.darinfiane.com    www.cans-akkanaitsidi.net    www.chez-lahcen-maroc.com

Les tags en relation

 

Les articles en relation

Plus que jamais le blé vaut de l’or

Plus que jamais le blé vaut de l’or

Trop dur à supporter pour un pays dont le taux de consommation dépasse de trois fois la moyenne mondiale « Les prix du blé devraient augmenter de 34% si ...

Tourisme: L’effet COP se craquelle

Tourisme: L’effet COP se craquelle

Sauf l’euphorie des 15 jours, les marchés émetteurs toujours en berne Brexit, agendas électoraux et les affaires Lamjarred et Fikri rendent difficile un...