Maroc : enjeux et potentiel des énergies renouvelables

Le marché mondial des énergies renouvelables (EnR) poursuit sa domination sur les énergies fossiles, grâce à une baisse continue des coûts, aux avancées technologiques et à l’optimisation des chaînes d’approvisionnement. Selon un rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), relayé par L’Économiste le 24 juillet 2025, ces énergies propres sont aujourd’hui plus compétitives économiquement, tout en renforçant la sécurité énergétique.
Le Maroc s’inscrit dans cette dynamique mondiale, avec une réduction notable des coûts d’installation dans le solaire photovoltaïque et l’éolien terrestre. Le Royaume vise 52 % d’énergies renouvelables dans son mix électrique d’ici 2030 et 96 % à l’horizon 2050. Toutefois, plusieurs freins structurels persistent : réseaux électriques insuffisants, lourdeurs administratives, chaînes d’approvisionnement locales onéreuses et surtout un coût du capital élevé (12 % en Afrique contre 3,8 % en Europe), rendant les projets moins attractifs.
Pour maintenir son élan, le Maroc doit investir dans la modernisation des infrastructures, adopter des mécanismes de financement compétitifs et garantir un cadre réglementaire stable. L’essor du stockage d’énergie et l’intégration de l’intelligence artificielle dans la gestion des réseaux pourraient améliorer la rentabilité et la résilience du système.
À l’échelle mondiale, l’ajout de 582 GW de capacités renouvelables en 2024 a permis d’éviter 57 milliards de dollars d’achats de combustibles fossiles. 91 % de ces nouveaux projets étaient moins coûteux que les options fossiles les plus compétitives. Malgré cette dynamique, des menaces subsistent : droits de douane, pénuries de matériaux et instabilités industrielles, notamment en Chine.
Le 24/07/2025
Source web par : le360
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