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Malversations – 40 parlementaires PJDistes dans le viseur de la Cour des comptes

Malversations – 40 parlementaires PJDistes dans le viseur de la Cour des comptes

En début de semaine, 40 parlementaires du Parti justice et développement (PJD) ont reçu de la Cour des comptes des avis relevant des différences entre les données contenues dans les documents qu’ils ont fournis concernant les dépenses relatives à leur campagne électorale et ceux présentés par les responsables administratifs de leur parti.

Les parlementaires concernés, a indiqué au journal Assabah une source interne du PJD, sont menacés de « perdre leurs sièges » à cause des manipulations constatées sur les factures relatives aux législatives du 7 octobre 2016, ce qui constitue un scandale politique pour un parti dont le slogan est « l’honnêteté et la transparence ».

Les partis politiques ont reçu 37 milliards de centimes en subvention dont 93,06 pc sont allés à 8 partis alors que les finances de 15 formations politiques ont entièrement dépendu de la subvention publique.

Les 40 parlementaires ont présenté des documents montrant dans le détail leurs dépenses liées à la campagne électorale subventionnée par les fonds publics qui se sont révélés, après examen par la cour des comptes, différents de ceux soumis par l’administration de leur parti, ce qui constitue une anomalie nécessitant juridiquement des éclaircissements et des révisions comptables.

Le journal n’a pas écarté le recours de la Cour des comptes à la Cour constitutionnelle pour statuer sur le cas des députés concernés au cas où l’administration du PJD et ses parlementaires tardent à revoir les documents en question, précisant que les sanctions pourront aller jusqu’à annuler l’élection des 40 parlementaires et la tenue d’élections partielles lesquelles élections pourraient faire perdre au PJD sa première place dans la première chambre.

La cour des comptes, signale-t-on par ailleurs, est sur le point de présenter un nouveau rapport relatif aux dépenses des partis politiques lors de la campagne électorale des législatives de 2016 après les 3 précédents portant sur l’usage de la subvention publique au titre de l’année 2015, la subvention accordée aux partis et aux syndicats pour la campagne électorale de la 2ème chambre et les dépenses des candidats à la même opération électorale.

Il est également reproché aux candidats aux élections leur méconnaissance des procédés de gestion des finances publics, car la plupart des fournisseurs avec lesquels ils traitent lors des campagnes électorales sont réticents quant à l’usage de factures de peur des inspecteurs du fisc ce qui les pousse à user de « manipulations » illégales des documents.

Le 07 août 2017

SOURCE WEB Par Article19

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