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Retour des pluies au Maroc : une séquence bénéfique après un hiver sec

Retour des pluies au Maroc : une séquence bénéfique après un hiver sec

Le Maroc a connu d’importantes précipitations durant le week-end, mettant fin à une première moitié d’hiver marquée par un déficit pluviométrique, a indiqué Houcine Youabed, chef du service partenariat et communication à la Direction générale de la météorologie (DGM).

Des précipitations abondantes sur l’ensemble du pays

Ces pluies bienfaitrices ont touché l’ensemble du territoire, du Nord aux provinces du Sud, en passant par les régions intérieures, le Centre et l’Est du Maroc. En l’espace de 48 heures, les cumuls enregistrés ont atteint 82 mm à Tanger, 66 mm à Rabat et 42 mm à Casablanca. Les reliefs de l’Atlas ainsi que les régions du Souss ont également été concernés par ces précipitations tant attendues.

Ces conditions météorologiques sont liées à une dépression profonde nommée "JANA", qui a d’abord affecté l’Europe de l’Ouest avant d’atteindre le Maroc. Ce phénomène a généré des quantités de pluie significatives, essentielles pour compenser plusieurs mois de sécheresse préoccupante.

De nouvelles perturbations attendues cette semaine

Selon la DGM, les perturbations météorologiques devraient se prolonger tout au long de la semaine. Une succession de dépressions entraînera de nouvelles pluies sur le Rif, le Moyen et le Haut Atlas, ainsi que sur les plaines atlantiques nord.

En parallèle, des chutes de neige sont prévues sur les reliefs dépassant 1.600 mètres d’altitude, tandis que des précipitations modérées à fortes toucheront notamment Tanger, le Rif et les plaines atlantiques d’ici jeudi.

Un impact positif sur l’agriculture et les ressources en eau

Bien que tardives, ces pluies restent bénéfiques pour l’agriculture et les réserves en eau. Elles contribueront à la reconstitution des nappes phréatiques et favoriseront le développement des cultures printanières, dans un contexte où les ressources hydriques du Maroc sont sous tension.

Cependant, la DGM appelle à la vigilance face aux risques d’inondations et de crues soudaines. "Il est crucial de suivre les bulletins d’alerte météorologique et d’éviter toute prise de risque, notamment dans les oueds et zones inondables", a averti Houcine Youabed.

Après un début d’hiver sec, cette séquence pluvieuse représente une opportunité précieuse pour l’agriculture et la gestion de l’eau, dans un contexte climatique marqué par une variabilité accrue.

Le 12/03/2025

Rédaction de lanouvelletribune

 

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