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Axé sur les zones vulnérables : L’ANDZOA accélère son programme d’arganiculture

Axé sur les zones vulnérables : L’ANDZOA accélère son programme d’arganiculture

Cette initiative vise à renforcer l’environnement institutionnel et organisationnel afin de promouvoir la chaîne de valeur de l’argan.

L’ANDZOA accélère la mise en œuvre du projet de développement de l’agrumiculture dans les zones vulnérables (DARED). Ce projet vise à réaliser la première phase du programme marocain d’arganiculture NAMAs (Mesures d’atténuation appropriée au niveau national) sur une période de 6 ans.

L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) se penche actuellement sur la mise en œuvre du projet de développement de l’agrumiculture dans les zones vulnérables (DARED). Ce projet vise à mettre en œuvre la première phase du programme marocain d’arganiculture NAMAs (Mesures d’atténuation appropriée au niveau national) sur une période de 6 ans. «L’objectif est de réduire les émissions de CO2 par la promotion des plantations d’argan sur une superficie de 10.000 ha ainsi que par l’amélioration des moyens de subsistance des communautés rurales vivant dans la réserve de la biosphère d’arganeraie», indique l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier.

Dans cette perspective, cette initiative vise à renforcer l’environnement institutionnel et organisationnel afin de promouvoir la chaîne de valeur de l’argan, d’accroître l’accès au marché et de contribuer à la cogestion de la forêt naturelle d’argan. «Le projet se concentre sur le développement et la promotion d’un nouveau système agricole «arganiculture» qui contribuera à l’augmentation de la productivité argan. Ce projet engendrera un changement majeur sur la perception par les bénéficiaires de l’argan fruit comme un produit collecté de la forêt naturelle à un «produit agricole» produit dans les vergers plantés. Cela permettra d’améliorer la productivité des fruits et de soutenir le changement majeur de l’huile d’argan de l’utilisation locale et domestique à l’utilisation commerciale. Le projet interviendra dans les régions de Marrakech-Safi, Souss-Massa et Guelmim-Oued Noun, sur une durée de 6 ans», explique la même source.

La mise en œuvre de ce projet se fera à travers trois composantes. La première composante inclut la plantation de l’arganier sur 10.000 hectares. La deuxième composante englobe l’organisation de l’amont et de l’aval de la chaîne de valeur de la filière. Pour ce qui est de la troisième composante, elle comprend le renforcement des capacités, la gestion des connaissances, la cogestion des forêts naturelles d’argan et la promotion de la recherche scientifique. Dans ce sens, l’ANDZOA envisage de recourir à l’assistance technique complémentaire pour achever la mise en œuvre du projet DARED. Il s’agit dans ce cadre d’assurer la supervision de l’ensemble des composantes et des activités du projet DARED, notamment en termes par exemple des travaux de plantation et d’entretien des périmètres d’arganier, de construction des ouvrages de collecte des eaux pluviales, de la construction des unités de stockage. Le suivi du projet consiste à établir des conventions de partenariat et le suivi de leur exécution, réaliser des plans de travail annuels et mettre à jour, en concertation avec les départements concernés de l’ANDZOA, des plans annuels d’exécution du projet DARED.

Il faut dire que le Maroc accorde une place de choix à l’argan qui se développe essentiellement dans les provinces et préfectures d’Agadir-Ida Outanane, Inzegane-Ait Melloul, Chtouka-Ait Baha, Taroudant, Tiznit et Essaouira. L’objectif étant de gérer et conserver le système économique et écologique «Arganeraie», tout en développant l’économie de ces régions.

A noter que la protection et la conservation de l’arganeraie reposent entre autres sur la protection de l’arbre en tant que patrimoine universel, la modernisation du processus de production et de commercialisation de l’huile d’argan, ainsi que l’intensification de l’éducation environnementale pour amener une utilisation rationnelle et équilibrée des ressources de l’arganeraie.

Le 07/09/2023

Source web par : Aujourd’hui Le Maroc

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