#MAROC_Contribution_de_solidarité: Benchaâboun tente de calmer le jeu

La mesure soulève de fortes critiques et crispations
Il lui est reproché d’épuiser les PME et la classe moyenne
Pour le ministre, 99% des entreprises déclarant des bénéfices inférieurs à 5 millions de DH ne seront pas concernées
Pour la contribution de solidarité, Mohamed Benchaâboun a tenu à présenter les clarifications nécessaires, d’autant que le sujet a suscité de vives discussions, et critiques exprimées à l’intérieur et à l’extérieur de la Commission des Finances (Ph. MAP)
En dépit des finances qui se raréfient, Mohamed Benchaâboun veut multiplier les initiatives pour rechercher des ressources alternatives comme notamment la poursuite du programme de gestion active du portefeuille public, les financements innovants et la mise en place d’une contribution de solidarité sur les bénéfices et les revenus.
Sur cette contribution, il a tenu à présenter les clarifications nécessaires, d’autant que le sujet a fait couler beaucoup d’encre et suscité de vives discussions, critiques et des prises de positions exprimées à l’intérieur et à l’extérieur de la Commission des Finances (Lire article).
Le contexte exceptionnel de la crise a beaucoup impacté les ressources financières. Pour contrecarrer ceux qui lui reprochent d’éreinter les PME et la classe moyenne, il apporte d’autres précisions. Ainsi, selon lui, 99% des entreprises ne seront pas concernées par cette contribution, puisqu’elles déclarent des bénéfices inférieurs à 5 millions de DH ou un résultat négatif.
De même que 92% des salariés ne seront pas touchés par cette contribution, sachant qu’ils perçoivent un salaire mensuel net inférieur à 10.000 DH. Alors, peut-on encore parler d’attaque contre la classe moyenne et des coups donnés aux TPE et PME? s’interroge-t-il.
Même avec ces données, le gouvernement est disposé à interagir positivement avec les propositions des parlementaires pour les personnes physiques, sachant que la crise actuelle impose une solidarité plus forte, martèle t-il. Par ailleurs, lors des discussions, le ministre a abordé la réforme structurelle des EEP à travers la transformation de ceux ayant un caractère commercial en sociétés anonymes. Cela ne signifie pas leur privatisation, comme ont avancé plusieurs députés.
En fait, l’objectif de cette transformation vise l’amélioration de la gouvernance et de la transparence des établissements concernés, en les dotant de mécanismes de mobilisation des financements. Sachant que la privatisation reste un choix entre les mains de l’Etat qui peut l’activer lorsque les conditions sont réunies.
Le 03/10/2020
Source Web Par L’économiste
Les tags en relation
Les articles en relation

Logistique: Un programme d’accompagnement des PME
Un fonds pour améliorer la compétitivité de 300 structures Financement des études d’externalisation, de formation… Une mesure pour inciter les ent...

Dévoilées en marge d’une rencontre nationale : La TPE marocaine liste ses priorités
La Très petite entreprise sort de son silence et porte encore une fois sa voix en vue de préserver sa contribution à l’économie marocaine. Une rencontr...

#MAROC_RETRAIT_LISTE_GRISE_UE: Satisfecit du Maroc après son retrait de la 'liste grise' de l'UE
Le Maroc note avec satisfaction la décision de sortir de l'UE de sortir définitivement le Royaume de la liste "grise" des juridictions non coopératives �...

PLF 2020 : Des amendements forts adoptés par les Conseillers. Voici les détails
Nouvelle amnistie pour l’informel, fiscalité des retraites et de l’épargne, paiement mobile, cigarettes électroniques… Plus d’une dizaine d’amendem...

Les propositions du patronat contre le rallongement des délais de paiement
Pour relancer l’économie, la CGEM propose une série de mesures à la fois dissuasives et incitatives. Les premiers effets sont attendus dès cette année, m...

Emprunt national: le montage de toutes les contraintes
Anonymes ou nominatifs? Négociables ou non cessibles? Les modalités du futur grand emprunt national, voulu par Mohamed Benchaâboun, donnent du fil à retordr...
#MAROC_HCP_TVA: Elle est la "principale composante" qui influence le secteur informel
La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) constitue "la principale composante" fiscale qui influence le secteur informel et non l’impôt sur les sociétés, révè...

Relance économique : Benchaaboun détaille la répartition des 120MMDH annoncés dans le discours d
Le ministre de l’économie, des Finances et de la réforme de l’Administration, Mohamed Benchaaboun, a détaillé la répartition des 120 milliards de dirha...

Crowdfunding : La loi cadre est là pour apporter un nouveau souffle au financement des petits proje
Le crowdfunding (financement de masse) est l’un des modes de financement alternatifs les plus populaires à l’étranger auprès des projets innovateurs et d...

PLF 2020 : Sept mesures pour consolider la confiance et relancer l’investissement (Benchaâboun)
Le projet de Loi de Finances 2020 contient sept mesures qui visent à consolider la confiance entre les contribuables et l’administration et à relancer l’i...

Défaillances d’entreprises : Le tsunami arrive !
Inforisk alerte sur le risque majeur d’insolvabilité des entreprises au Maroc cette année. Déjà au premier trimestre, 3.830 défaillances ont été enregi...

L’événementiel au bord du dépôt de bilan
Arrêt d’activité, chiffre d’affaires en chute libre, manque de nomenclature… Plus de 190.000 emplois directs et indirects seraient menacés Agence...