La CGEM fait de son université d'été un rendez-vous de premier plan
ROUND UP. Ce fut à la fois intéressant, frais et consistant. Pour sa deuxième édition, l’université d’été de la CGEM a fait l’événement et marqué la rentrée économique.
Une personnalité connue et respectée du monde économique, contactée par nos soins, estime que l’université d’été de la CGEM était une réussite et va devenir un rendez-vous couru. “Mais il reste le suivi. Sans concrétisation, elle deviendra un événement supplémentaire de diagnostic, un diagnostic que tout le monde connaît d’ailleurs“.
Au sein de l’organisation patronale, la satisfaction est de mise. Après la première édition de 2018, l’événement a pris forme cette année. Sur tous les plans, impact, organisation, contenu, participation, il a réussi.
>L’événement.
En France, pays du principal benchmark de l’élite entrepreneuriale, l’université d’été du Medef organise son université d’été chaque année. Au Maroc, à son arrivée à la tête de la CGEM, Mezouar avait trouvé un projet d’université d’été. Il a eu le mérite de le concrétiser puis d’y mettre sa touche.
>Combien ça a coûté.
Mostafa Mellouk, président de la commission de la communication de la CGEM, explique que l’événement de cette année n’a rien coûté grâce aux sponsors. TLS groupe, dont c’est la spécialité, a entièrement pris en charge la totalité de la partie événementielle. Pour tout le reste, l’organisation patronale a eu, comme on pouvait s’y attendre, plusieurs sponsors.
http://tls-groupe.ma/
Interrogé sur le coût de la prestation de Nicolas Sarkozy, Mellouk souligne également que l’ancien président français n’a pas été payé. L’idée de l’inviter est née lors de la dernière université d’été du Medef, fin aout où Sarko était présent. Les contacts se sont poursuivis et Sarkozy est venu parce qu’il “aime le Maroc a veut le soutenir“.
Des entreprises se sont déjà manifestées pour sponsoriser la troisième édition en 2020. Des régions également souhaitent l’accueillir et la CGEM envisage de lancer un appel à candidatures en ce sens en direction des régions.
>Combien de participants.
Pour la première édition en 2018, il y avait au démarrage moins de 900 inscrits. Cette année, il y en avait plus de 2.600.
Une forte présence de responsables de l’Administration a été remarquée, ceux qui s’occupent des dossiers que le syndicat des entreprises marocaines trouve importants. Des interventions ont été remarquées en plénière et dans les ateliers.
>Le contenu
La CGEM a tout structuré autour du postulat suivant : l’entrepreneuriat, axe central de notre modèle de développement. Les thèmes ont été déclinés à partir de cette affirmation : croissance, freins, choix sectoriels (sont-ils pertinents ? suffisants ? complets ?), la facilité d’entreprendre (le doing business), la compétitivité, l’esprit d’entreprise, les ALE,… Le tout suivi par des panels autour de la nécessité d’une croissance inclusive.
>Parmi les points forts :
-l’échange avec Nicolas Sarkozy. La présence de l’ancien président français n’a pas suscité que des louanges. Sarko est ce qu’il est, il tient parfois des discours condescendants, ceci sans parler des “affaires“.
Mais la présence dans la salle de celui qui a eu le droit de véto au conseil de sécurité ainsi que le bouton nucléaire français a tenu l’assistance en haleine. La puissance d’un personnage, son pouvoir, réels ou supposés, font généralement forte impression dans les milieux d’affaires.
Bonne humeur communicative avec Khalid Cheddadi.
Contrairement aux apparences, les relations avec le gouvernement se sont apaisées et renforcées, selon nos sources.
(Photos et vidéos: Médias24)
- Moukharik, secrétaire général de l’UMT, qui déclare que le Code du travail a probablement besoin d’être réaménagé et qu’il est prêt à en parler avec la CGEM, en direct.
-les propos frais et sans langue de bois de Dounia Tâarji (vidéo ci-dessus) et d’Ahmed Reda Chami.
-L’idée que les territoires et régions s’imposent comme nouveaux relais de croissance.
-Les discours de Benchaâboun et MHE, respectivement ministres des Finances et de l’Industrie. Les deux ministres ont affirmé avoir avancé dans la concrétisation des promesses de l’année dernière. Et surtout pris l’engagement sur un certain nombre de réformes telles que la charte de l’investissement, les CRI, la loi-cadre sur la fiscalité, tous pour 2020.
-L’accord de principe pour la tenue, probablement dans quelques mois, d’un workshop gouvernement-CGEM, pendant deux ou trois jours, pour un dialogue approfondi et des décisions.
L'année prochaine, il faudra faire le bilan des concrétisations et faire au moins aussi bien que cette édition.
Le 15 septembre 2019
Source web Par medias24
Les tags en relation
Les articles en relation
La troïka BAM-GPBM-CGEM au chevet de la croissance
Une nouvelle rencontre au sommet le 18 avril Seulement 2,7% en 2019 selon les dernières prévisions de la banque centrale La politique monétaire ne peut...
Lancement de la ligne aérienne Casablanca-Tel-Aviv le 12 décembre
La CGEM conduira une mission économique en Israël en marge du lancement de la ligne aérienne Casablanca - Tel-Aviv par Royal Air Maroc. En marge de l'...
PLF 2020 : Sept mesures pour consolider la confiance et relancer l’investissement (Benchaâboun)
Le projet de Loi de Finances 2020 contient sept mesures qui visent à consolider la confiance entre les contribuables et l’administration et à relancer l’i...
Environnement des affaires: voici le détail de la feuille de route 2021-2025
Une nouvelle politique de l'environnement des affaires 2021-2025 a été présentée ce mercredi 5 mai lors d'une réunion du CNEA. Il s'agit d'...
Le Maroc condamne fermement l'attentat de Zliten
Le Royaume du Maroc a condamné fermement l'attentat à la voiture piégée qui a visé un centre de formation de la police dans la ville de Zliten, ayant f...
Maroc: 21% de femmes députées dans le nouveau Parlement
La nouvelle chambre basse du Parlement au Maroc, issue des élections législatives du 7 octobre, comptera 21% de femmes, un chiffre en légère progression. ...
Rencontre d'affaires visant la promotion des opportunités d’investissement dans le Royaume auprè
La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil économique Maroc-Espagne (CEMAES) organisent, ce lundi à Madrid, une rencontre d...
Sans quitus fiscal, pas de subvention. Point à la ligne
Il semble qu’il faudrait passer sur la table de Procuste pour prétendre à la subvention des structures d’hébergement sélectionnées, subvention passée,...
Ron Tomer : voici pourquoi le Maroc nous intéresse
Les opportunités d'investissement et de partenariat dans différents secteurs économiques ont été au centre d’une séance de travail entre la CGEM et ...
Une élite économique parasite
L'élite economique est-elle patriote ? La question est sans doute polémique mais elle mérite d'être posée. Si elle vient à l'esprit, c'est...
Investissements, gouvernance, diplomatie: le Maroc de 2016 change
ANALYSE. Ouarzazate, Foum El Oued, Al Marsa, Tanger Med et les nouveaux visages de la diplomatie marocaine illustrent des changements de fond dans la conception...
Nadia Fettah Alaoui aux patrons: «le comité de veille économique sera réactivé pour accompagner
La ministre de l’Economie et des finances était l'invitée de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) hier, jeudi 16 décembre 2021...