Fiscalité: à quoi peuvent prétendre les salariés à l'issue des assises?

Plus que quelques jours avant la tenue des assises de la fiscalité, et certaines organisations professionnelles multiplient les sorties pour défendre les leurs. Mais pour les ménages, et particulièrement les salariés, on ne se bouscule pas pour défendre les intérêts de cette catégorie de contribuable qui est pourtant soumise à une véritable pression fiscale.
Dans son édition du lundi 29 avril, l’Economiste résume ce à quoi peuvent prétendre ces contribuables à l’issue de ces assises. Du moins, le mieux qui peut leur arriver après cet événement censé révolutionner le régime fiscal au Maroc. Tout en rappelant que les salariés ne seraient pas les mieux défendus en raison, entre autres, de l’absence d'organisations syndicales, le journal écrit que les ménages peuvent légitimement prétendre à une baisse du niveau d’imposition des revenus (IR).
Car, comme dans le cas de l’impôt sur les sociétés, la problématique de la concentration de l’impôt sur une minorité de contribuables éligibles se pose aussi dans le cas de l’IR. Or, comme il est attendu, ces assises de la fiscalité doivent d’être l’occasion de rééquilibrer la chose, en réduisant l’imposition de ceux qui sont sous pression fiscale, tout en élargissant l’assiette fiscale.
A ce titre, comme le rappelle le quotidien, 73% des rendements de l’IR sont actuellement supportés par les salariés, sachant que ces derniers n’ont plus bénéficié de retouches de leur taux d’imposition depuis 2010. Pour remédier à cette lacune, des propositions ont déjà été formulées pour l’adoption d’une révision systématique de l’imposition tous les trois ans, en tenant compte de l’évolution du taux d’inflation pour préserver le pouvoir d’achat.
Lors de ces assises, les ménages peuvent également espérer un réajustement de la TVA, avec une harmonisation et une réduction des taux qu’ils subissent sur leurs achats quotidiens. Ceci serait d’autant plus justifié qu’il est bien connu que les ménages et les salariés réservent une grande partie de leurs revenus, déjà imposés, à l’achat de biens de consommation qui sont aussi soumis à la TVA.
Par ailleurs, il n’est pas exclu que des mesures spécifiques de soutien à l'épargne des ménages soient introduites, une des lacunes majeures dont souffre l’économie marocaine, souvent relevée par les organismes spécialisés.
Le 28 Avril 2019
Source web : le 360
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