Commerce extérieur: la bonne tenue des exportations ne soulage pas le déficit
A fin septembre, le déficit commercial représente 13,8% du PIB. L’énergie, l’alimentation et les produits finis dynamisent l’import. L’export, quant à lui, reste insuffisant, malgré de bons résultats.
Les exportations du Maroc sont portées par 3 secteurs qui constituent 71% de la croissance à l’export, relève L’Economiste dans son édition du 19 octobre. Le quotidien constate que les phosphates et dérivés confirment leur bonne tenue, suite à la remontée des cours des engrais phosphatés à plus de 43 dollars. Résultat: les exportations ont gagné 16% à 38,2 milliards de dirhams à fin septembre. Dans ce sillage, le secteur automobile voit sa valeur à l’export bondir de 14,6% à 48,8 milliards de dirhams, dont la moitié a été réalisée par la construction sur les 9 premiers mois.
L’agriculture n’est pas en reste. «Au total, les ventes à l’extérieur ont augmenté de 11%, soit 201,5 milliards de dirhams».
En dépit de ces bonnes performances, le déficit commercial s’est creusé à 152,2 milliards de dirhams. Il représente désormais les ¾ de la valeur totale des exportations, soit l’équivalent de 13,8% du PIB. Cela est dû au renforcement de 9,7% des achats de l’étranger à 353,8 milliards de dirhams. Les importations se sont ainsi accrues dans la totalité des groupes de produits. La facture énergétique s’est particulièrement alourdie d’environ 10 milliards de dirhams. De même, les produits énergétiques ont enregistré de fortes hausses. «La tendance à la hausse a également touché les produits finis de consommation dont le montant global avoisine les 80 milliards de dirhams», écrit le journal. Idem pour les acquisitions de biens d’équipement (86 milliards de dirhams). «A eux seuls, les 3 secteurs (énergie, biens d’équipement et produits finis de consommation) participent pour 74% à la hausse totale des importations».
Pour ce qui est de la balance des paiements, L’Economiste constate un léger repli des recettes touristiques de 1,1% à 54,8 milliards de dirhams. Les transferts des MRE, dont les recettes se stabilisent autour de 49,76 milliards de dirhams, maintiennent le rythme.
Les IDE se sont en revanche repliés de 3,2% sur les 9 premiers mois, en raison de la hausse des dépenses (transferts des bénéfices, assistance technique...) à 2,5 milliards de dirhams.
Le 19 octobre 2018
Source Web : Atlas Info
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