Régionalisation: les chambres de commerce montent au créneau

Les CCIS réclament plus de compétences pour accompagner le grand chantier de la régionalisation. Elles militent pour la réforme du statut de leur Fédération. La signature des contrats-programmes avec l’Etat est attendue début 2018.
Les chambres de commerce, d’industrie et de services (CCIS) revendiquent leur statut de levier de l’investissement productif et réclament plus de compétences, rapporte L’Economiste dans son édition du 28 décembre. En effet, une marginalisation du rôle des CCIS dans le chantier de la régionalisation est constatée. D’où la demande exprimée par les chambres de pouvoir régler les problèmes de leurs adhérents et organiser les activités de leur secteur.
Le CCIS entendent «dresser un état des lieux des obstacles qui entravent ces organismes et établir des recommandations pour renforcer l’implication des CCIS dans le déploiement des stratégies industrielles et le développement régional». Elles veulent également faire des propositions pour contribuer au chantier de leur propre réforme. A commencer par la révision du statut de la Fédération des CCIS, comme c’est le cas pour les autres associations professionnelles (médecins, architectes…).
Dans le cadre de la réforme des CCIS, un contrat-programme lie la fédération à l’Etat. Outre l'amélioration du cadre juridique et réglementaire des chambres, il vise aussi à l'élaboration des plans de développement qui constituent la base de ces contrats-programmes. «Une grande partie des 12 CCIS sont d'ores et déjà prêtes pour la signature de ce contrat attendu pour début 2018», avance le quotidien.
Les autres sujets de préoccupation des membres des chambres sont les élections, le code électoral et les statuts. «Pour certains, les chambres constituent la voie privilégiée pour décrocher un siège au sein de la Chambre des Conseillers», constate le quotidien qui explique que «ces chambres n’arrivent pas à formuler des propositions réalistes pour le développement de leur secteur au niveau de leur région et dégager de nouvelles recettes pour atténuer leur dépendance vis-à-vis de la tutelle. Leur relation avec les professionnels reste très timide, ajoute un chef d’entreprise».
Le 27 décembre 2017
Source Web : Le 360
Les tags en relation
Les articles en relation

Bourita : «la délivrance ou non de visas est notre droit»
Face au refus de visas aux époux des Marocaines, installées surtout dans les pays arabes, Nasser Bourita, affirmait qu’il s’agissait d’un “droit souve...

Ait Taleb : Pas de déconfinement avant des tests à large échelle
La réalisation des tests de dépistage du Coronavirus (Covid-19) sera diversifiée et étendue dans le cadre d’une stratégie de la préparation du déconfin...

Le roi Mohammed VI préside la rentrée parlementaire après les législatives du 7 octobre
Le roi Mohammed VI présidera vendredi l'ouverture de la première session de la première année législative après les élections législatives du 7 octo...

Tourisme: voici les priorités du ministère selon Nadia Fettah Alaoui (verbatim)
Ce lundi 4 mai, Nadia Fettah Alaoui a présenté au Parlement les grandes lignes du plan de relance du secteur, prévu par le ministère. Fortement impactés...

Tourisme : Les opérateurs retrouvent le sourire, mais beaucoup reste à faire
La ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Economie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor, s’est prêtée à l’exercice oral à la Chambre de...

Réforme des retraites: "L'Etat doit payer plus", selon la commission d'enquête des Conseillers
La Commission d’enquête sur la CMR, formée à la Chambre des conseillers, a rendu son rapport ce lundi 13 mars. Le rapport établit des recommandations mais...

Le transport des personnes à bord des triporteurs est officiellement interdit
C’est officiel. Le transport des personnes à bord des triporteurs est désormais formellement interdit. C’est le ministre de l'Équipement, des transpo...

PLF2017: une banque d'investissement dédiée à la régionalisation
Avec la création d’une banque intégrée des projets d’investissement, la régionalisation avancée franchit un nouveau cap à travers le projet de loi des...

La Chambre des conseillers adopte le PLFR
La Chambre des conseillers vient d’adopter le Projet de loi de finances rectificative 2020, lors d'un vote durant lequel 29 conseillers ont approuvé le t...

Covid-19 au Maroc: Khalid Aït Taleb écarte tout durcissement des restrictions
La situation épidémiologique relative au Covid-19 au Maroc demeure stable depuis plus de 15 semaines, a assuré hier, mardi 14 juin 2022 à Rabat, le ministre...

PLF 2022 : Quel budget pour le palais?
En ce qui concerne la cour royale, le projet de loi de finances a alloué 551 millions de dirhams pour les employés et le personnel, et 1,5 milliard de dirhams...

Élus, administration... pourquoi le roi Mohammed VI est si critique
Le roi Mohammed VI a souligné, vendredi, sa volonté de redresser la situation et de corriger les dysfonctionnements constatés à tous les niveaux de l’admi...