Solidarité à l’envers Par Nadia SALAH

Jeudi 7 janvier 2016, en principe, le Conseil de gouvernement examinera les textes qui permettront, un jour, de redresser les caisses des retraites des fonctionnaires, civils et militaires.
Pendant que l’opinion publique est savamment mobilisée sur les «2 francs» des retraites parlementaires ou ministérielles, le déficit des caisses de la fonction publique batifole dans la stratosphère, comptant son envol en dizaines de milliards de dirhams.
Cela a été dit et redit dans cette colonne: il faut saluer et soutenir le courage politique du chef de gouvernement, le premier depuis plus d’un demi-siècle à prendre ce redressement au sérieux. Avant, on peut compter sur les doigts d’une demi-main ceux qui se sont souciés des dettes. En revanche, tous se sont précipités pour accroître les dépenses, jusqu’à l’absurde. Heureusement pour les ministres retraités, que l’opinion publique est désinformée, sinon elle exigerait qu’ils comparaissent devant la justice: en effet, n’importe quel patron d’entreprise se retrouverait en prison s’il avait, comme l’Etat l’a fait, détourné les cotisations de ses employés.
Passons sur le passé puisque la responsabilité politique n’a que des récompenses, jamais de sanction.
L’apurement de la situation des fonctionnaires va coûter entre 45 et 50 milliards de DH aux contribuables, même à ceux qui n’auront pas de retraite. Ne parlons pas des contribuables travaillant pour des entreprises privées: jamais ils ne pourront prétendre à des droits équivalents à leurs collègues du secteur public, mais ils devront payer quand même.
Cette coûteuse solidarité à l’envers doit servir de leçon: il faut ouvrir en grand l’information des citoyens sur la gestion publique car c’est eux qui au final payent les erreurs, les négligences et les fautes.
Le 06 Janvier 2016
SOURCE WEB Par L’économiste
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