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Suspension des cultures de pastèques à Zagora : une mesure pour préserver les ressources en eau face à la sécheresse

Suspension des cultures de pastèques à Zagora : une mesure pour préserver les ressources en eau face à la sécheresse

Face à la sécheresse persistante et à la raréfaction des précipitations dans la province de Zagora, le ministère de l’Intérieur a pris la décision de suspendre temporairement les cultures hydrivores, notamment les pastèques, pour une durée d'un an. Cette mesure vise à protéger les nappes phréatiques de la région de Draâ-Tafilalet, fréquemment menacées par la surexploitation des ressources en eau. Al Ahdath Al Maghribia rapporte que cette suspension intervient dans un contexte de crise hydrique sévère et a pour objectif de réduire la pression sur les ressources en eau.

Les cultures de pastèques et de melons, connues pour leur forte consommation en eau, seront donc interdites dans cette région jusqu’à nouvel ordre. Cette décision fait suite à une série de recommandations précédentes, visant à limiter les superficies cultivées, en particulier pour la pastèque rouge, dont la surface dédiée était déjà passée de 5.000 hectares à environ 2.000 hectares.

Al Ahdath Al Maghribia précise que le ministère avait déjà instauré un plan de rationalisation de l’irrigation pour ces cultures tout au long de l’année. Cependant, les autorités ont finalement opté pour une suspension totale afin de renforcer la protection des ressources hydriques locales.

Cette initiative a été saluée par plusieurs acteurs de la société civile, dont l’Association des Amis de l’Environnement de Zagora (AAEZ), qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme en août dernier. L’association plaidait pour une interdiction définitive des cultures de pastèques et de melons, jugées dangereuses pour la sécurité hydrique de la région, et proposait de se tourner vers des cultures alternatives plus respectueuses de l’environnement.

Cette suspension représente une étape cruciale dans la gestion durable de l’eau dans une région particulièrement vulnérable aux aléas climatiques.

Le 24/10/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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