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Sciences Maroc, l’association étudiante qui fait briller le Maroc au cœur des écoles Sciences Po en France

Sciences Maroc, l’association étudiante qui fait briller le Maroc au cœur des écoles Sciences Po en France

Fondée il y a deux ans par Azzedine Lahlou, étudiant de 19 ans à Sciences Po, l’association Sciences Maroc poursuit de grandes ambitions, dont notamment celles de porter haut les valeurs du Maroc et de promouvoir la cause nationale à l’étranger.

réée en septembre 2021, soit il y a à peine deux ans, l’association Sciences Maroc, qui est la première association consacrée au Maroc à Sciences Po, est devenue, selon son fondateur, «la plus importante organisation étudiante en ce qui concerne le Maghreb» du réseau Sciences Po.

«J’ai fondé Sciences Maroc afin de présenter aux étudiants de Sciences Po Paris une image renouvelée et moderne du Maroc. Un Maroc qui bouge, un Maroc en constant mouvement, tourné vers l’avenir, faisant face à ses problèmes et résolu à y apporter des solutions, plutôt que les idées reçues et les constats dépassés», explique Azzedine Lahlou pour Le360.

Cette ambition a été renforcée par le constat du trop petit nombre d’évènements et d’associations en lien avec le Maroc «alors même que la communauté d’étudiants marocains est très importante», relève-t-il.

Aujourd’hui, l’association, dont le bureau exécutif est composé de quatre personnes et qui compte 20 membres à Menton, 38 à Paris et 9 à Reims (villes où sont implantées les écoles Sciences Po), affiche un visage international. Preuve que la question marocaine et ses enjeux intéressent, plusieurs nationalités sont représentées parmi les membres de Sciences Maroc. «France, Arabie saoudite, Argentine, Etats-Unis, Chine, Belgique, Tunisie, Algérie, Belgique, Italie… Nous avons parmi nos membres de nombreuses nationalités», se réjouit Azzedine Lahlou, qui a mis un point d’honneur à s’adresser à tout le monde, «et pas uniquement aux Marocains», et ce, afin «d’élargir au maximum notre audience et faire connaître nos valeurs auprès du plus large public possible».

Au sein de cette association, explique son fondateur, on aborde ainsi des sujets très peu évoqués en Europe, à l’instar du «rôle économique du Maroc à l’échelle africaine» ou encore «la réalité des relations Maroc-Espagne». Des thématiques traitées dans le cadre d’interviews, de conférences ou de rencontres avec des diplomates marocains, tels que Abdelmalek Kettani, ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, ou encore Karima Benyaich, ambassadrice du Maroc en Espagne.

Les diplomates et personnalités politiques d’autres pays apportent aussi leur éclairage aux questions soulevées par l’association marocaine avec des interventions. On compte parmi eux, notamment, Miguel Moratinos, ancien ministre des Affaires étrangères espagnol, Moncef Marzouki, ancien président de la Tunisie, Marwan Muasher, ancien vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la Jordanie, ainsi qu’Amre Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue arabe et ancien ministre des Affaires étrangères de l’Egypte.

Les actions de Sciences Maroc ne se limitent pas à la France et lors de déplacements au Maroc. Les membres de l’association ont pu visiter le Parlement marocain et s’entretenir avec plusieurs ministres, dont Nizar Baraka, ministre de l’Eau et de l’équipement, Mohammed Abdeljalil, ministre du Transport et de la logistique, Mehdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse et de la culture, et Nabila Rmili, maire de Casablanca.

Le 20/04/2023

Source web par : le360

 

 

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