Pharma au Maroc : défis, prix et ambitions africaines

Face aux bouleversements technologiques, aux enjeux de souveraineté sanitaire et aux attentes accrues en matière d’accessibilité aux soins, l’industrie pharmaceutique marocaine se trouve à un tournant stratégique. Lamia Tazi, PDG de Sothema, souligne dans une revue de presse de L’Économiste l’importance de valoriser les acquis d’une expertise nationale de plus de 60 ans, tout en engageant une modernisation nécessaire.
Durant la pandémie, la capacité de production locale — couvrant 70 % des besoins en médicaments — a permis au Maroc d’assurer une souveraineté médicamenteuse, évitant ainsi les pénuries rencontrées ailleurs. Toutefois, Tazi insiste sur l’urgence d’investir dans les nouvelles technologies, en particulier les biotechnologies, l’intelligence artificielle, le diagnostic avancé et les thérapies innovantes, pour maintenir cette avance et gagner en compétitivité pharmaceutique.
La question du prix des médicaments reste un enjeu crucial. Lamia Tazi affirme la volonté de l’industrie pharmaceutique de collaborer avec les autorités pour contribuer à la baisse des prix, dans le cadre de la généralisation de la couverture sociale. Un décret sur la fixation des prix est en préparation, et le secteur y est activement associé.
Enfin, Sothema affiche des ambitions africaines claires. Après une implantation réussie au Sénégal, malgré des défis initiaux, le laboratoire vise désormais la Côte d’Ivoire pour y répliquer ce modèle. Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large de faire du Maroc un hub pharmaceutique pour l’Afrique.
Le 27/05/2025
Source web par : le360
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