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Autonomisation des femmes : Lancement de la troisième phase du programme «Min Ajliki»

Autonomisation des femmes : Lancement de la troisième phase du programme «Min Ajliki»

Le programme belgo-marocain «Min Ajliki» pour l’autonomisation des femmes au Maroc monte en puissance. Le lancement de la troisième phase est prévu ce mercredi 22 juin. Cette nouvelle étape, qui couvre la période 2022-2026, s’appuiera sur plusieurs acteurs publics, privés et associatifs, pour un plaidoyer en faveur d’une meilleure autonomisation économique des femmes à travers l’entrepreneuriat et l’employabilité.

La troisième phase du programme belgo-marocain «Min Ajliki» pour l’autonomisation des femmes au Maroc sera officiellement lancée ce mercredi 22 juin à Rabat. Une conférence sur le thème «L’inclusion économique des femmes au Maroc : challenges, perspectives et mesures» est prévue pour cette occasion. Cette rencontre, qui sera présidée par Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi, et des compétences du Royaume du Maroc, et Meryam Kitir, ministre de la Coopération au développement et de la politique des grandes villes du Royaume de Belgique, sera l’occasion de rappeler la situation actuelle et de discuter des enjeux de l’emploi féminin au Maroc, et des différentes mesures et initiatives mises en place en faveur de l’employabilité des femmes et de l’entrepreneuriat féminin au Maroc.

«Le gouvernement actuel considère l’autonomisation des femmes comme l’une de ses priorités pour le mandat 2021-2026. Et à cette fin, une feuille de route pour des programmes structurants est mise en place.

Le Ministère de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des Compétences est partie prenante de ladite stratégie à travers des programmes pour la promotion de l’autonomisation des femmes, pour les aspects de l’entrepreneuriat et l’employabilité», indiquent les initiateurs du programme dans un communiqué. Et d’ajouter qu’«avec cette nouvelle phase du programme Min Ajliki, qui couvre la période 2022-2026, le programme s’appuiera sur plusieurs acteurs publics, privés et associatifs, pour un plaidoyer en faveur d’une meilleure autonomisation économique des femmes à travers l’entrepreneuriat et l’employabilité. Le programme visera aussi à développer une offre de proximité inclusive à travers le tissu associatif».

Il est à noter que la cérémonie de lancement du programme, qui connaitra aussi la participation, de nombreux représentants d’institutions internationales et marocaines engagées dans la question du Genre, sera marquée par la signature d’une convention entre les différentes parties marocaines et belges.

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Des milliers de femmes soutenues en 8 ans d’existence

Le programme Min Ajliki a été lancé pour la première fois en 2013, dans l’objectif de promouvoir l’autonomisation économique des femmes, considérée comme un important levier de croissance durable et inclusive.

Mis en place par l’Association pour la promotion de l'éducation et de la formation à l'étranger (APEFE) et financé par la Coopération belge au développement, le programme s’est concentré, depuis son lancement, sur le renforcement de l’action des partenaires directs en termes de digitalisation, de communication et d’amélioration de capacités à travers l’accompagnement et la formation des bénéficiaires. La première phase du programme Min Ajliki a duré de 2013 à 2016 et a permis de contribuer à la sensibilisation de 18.000 femmes à l’esprit d’entreprendre, la formation de 500 cadres à l’accompagnement des porteuses de projet, et l’accompagnement de 1.200 entreprises féminines en précréation.

Lors de la deuxième phase, qui s’est étalée de 2017 à 2021, le programme a mené une intervention nationale et a contribué, à travers ses partenaires, à former plus de 20.000 femmes entrepreneures actives et/ou potentielles, à accompagner plus de 2.000 femmes durant la formalisation de leurs activités et à créer plus de 8.000 structures féminines qui ont permis de générer quelque 10.000 emplois féminins. Min Ajliki a également contribué à créer et/ou soutenir plus de 15 incubateurs d’entreprises, des espaces de coworking ou encore des espaces universitaires de promotion de l’emploi estudiantin et l’entrepreneuriat féminin.

Le 21/06/2022

Source web par : le matin

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