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Les loueurs de voitures sans chauffeur se rebiffent

Les loueurs de voitures sans chauffeur se rebiffent

Sans doute, le secteur de la location de voitures sans chauffeur a été le parent pauvre du Contrat-programme co-signé par la CNT avec l’Etat en août 2020. Une absence qui avait soulevé certains remous chez les opérateurs de ce métier, au même titre que les restaurateurs qui se voyaient ainsi exclus du tour de table, bien qu’ils comptent dans la chaîne de valeurs touristiques.

La FLASCAM, corporation officielle et porte-voix des sociétés de location dont 3000 entreprises ont tristement disparu 6000 collaborateurs licenciés, ne désespère toutefois pas d’obtenir gain de cause, confortée par l’élan unioniste qui est en train de s’emparer du tissu associatif regroupé au sein de la CNT. En effet, le nouveau bureau de la FLASCAM, présidé par Tarik Dbilij entend agir de concert avec les aspirations de réajustement et réadaptation du Contrat-programme, demandés par la communauté des professionnels, dans l’objectif de rallier les fédérations de métiers ayant droit de citer dedans. 

Car l’exclusion inopinée des loueurs de voitures sans chauffeur est jugée expéditive qui a fini par causer beaucoup de préjudices financiers et d’image à ce secteur d’activités. « Les sociétés de location de voitures se trouvent actuellement accablées de dettes qui s’accumulent et sont attaquées abusivement par les sociétés de financement qui n’ont pas hésité à déclencher tout leur arsenal allant du harcèlement téléphonique aux poursuites judiciaires et saisies des véhicules, faisant abstraction du contexte de crise exceptionnelle », ne pouvait mieux dire le Président de la FLASCAM Tarik Dbilij. Et d’ajouter que « l’enjeu aujourd’hui est de réfléchir à sauver les familles que le secteur emploie », tout en rappelant que son sauvetage incombe au Gouvernement.

Un cri de cœur doublé d’un cri d’alarme qui se joint à ceux des autres secteurs d’activité touristique sinistrés qui n’ont cure d’écrire au Gouvernement pour le sensibliser sur les séquelles sociales et économiques de cette paralysie professionnelle sans pour autant trouver jusqu’ici de répondant. Tous les moyens de bienséance ont été épuisés.

N’empêche que la FLSCAM garde quand même une lueur d’espoir pour des lendemains moins catastrophiques, grâce au militantisme de ses membres, la niaque de ses dirigeants et la solidarité des autres fédérations de métiers. Une mission qui l’interpelle, un devoir qu’elle doit porter en faveur de ses membres et une conviction qu’elle saura faire partie des autres fédérations de métiers concernées par le Contrat-programme nouvelle version…

Espérons que les loueurs de voitures sans chauffeurs ne seront pas, une fois de plus, oubliés pour compte dans le reprofilage du Contrat-programme…

Le 23/08/2021

Source web Par : premium travel news

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