TSGJB BANNER

Modèle de développement : Les 14 données économiques clés qu’il faut retenir

Modèle de développement : Les 14 données économiques clés qu’il faut retenir

Dans le cadre du nouveau modèle de développement, l'objectif est de porter le nombre de sociétés cotées en Bourse de 76 actuellement à 300 en 2035.

Dans le cadre du nouveau modèle de développement, des objectifs ambitieux ont été fixés pour propulser le Maroc, dans beaucoup de domaines, dans le tiers supérieur des différents classements mondiaux des Nations d’ici 2035.

1- PIB par habitant (en dollars PPA) : de 7.800 actuellement à 16.000 en 2035

L'ambition est de doubler le PIB par habitant en l'espace de 15 ans, ce qui permettrait de se situer à la moyenne mondiale et au niveau des pays à revenu intermédiaire supérieur (définition de la Banque Mondiale).

Cette ambition est compatible avec un rythme de croissance accéléré (6% en moyenne annuellement contre 3% actuellement).

2- Part de l’investissement privé dans l’investissement total : de 35% actuellement à 65% en 2035

La participation du secteur privé (national et international) dans l'investissement total demeure limitée. Elle est estimée à 35%. Le secteur public, notamment à travers les EEP, est aujourd'hui le moteur principal de l'investissement.

L'ambition est de libérer l'énergie entrepreneuriale et de favoriser l'investissement privé pour aboutir à 65% d'investissement privé dans le total - ce qui permettrait d'atteindre des niveaux comparables à ceux des pays développés (80%).

3- Nombre d’entreprises exportatrices : de 6.000 actuellement à 12.000 en 2035

Aujourd'hui, seules 6.000 entreprises exportent à l’étranger. L'ambition vise à dynamiser l'activité économique locale et à renforcer la compétitivité - ce qui permettrait de doubler le nombre d'entreprises exportatrices au minimum.

4- Valeur ajoutée industrielle de moyenne et haute technologie : de 28% actuellement à 50% en 2035

La VA industrielle de moyenne et haute technologie (en % de la valeur industrielle totale) au Maroc est déjà à des niveaux similaires à ceux de la Tunisie, de la Turquie et du Portugal.

L'ambition est de l'augmenter dans le cadre de la diversification et de la montée en gamme préconisées par le NMD, en en faisant un levier important de la croissance globale du PIB.

5- Nombre de jeunes entreprises à croissance rapide : de 1.000 environ actuellement à 3.000 en 2035

L’ambition est de dynamiser le tissu entrepreneurial, notamment pour les jeunes entreprises et les PME, qui sont des leviers d'innovation et de croissance. Pour cela, l’objectif est de tripler le nombre de gazelles pour en faire le noyau d'un système de PME compétitives et performantes.

6- Nombre de brevets déposés annuellement : de moins de 300 environ actuellement à 1.000 en 2035

Le nombre de brevets déposés est largement inférieur à des pays comparables (moins de 300 actuellement au Maroc contre plus de 2.000 au Portugal et en Malaisie, et plus de 10.000 en Turquie). L'innovation par la recherche et le dynamisme entrepreneurial préconisés par le Nouveau Modèle de Développement devraient galvaniser le dépôt de brevets par les entreprises marocaines.

7- Coût de l’énergie pour les industries énergivores : de 1 dh/kWh actuellement à 0,5 dhs/kWh en 2035

Le prix actuel de l'électricité industrielle est pénalisant pour la compétitivité des entreprises nationales, notamment à l'export. L'ambition vise à renforcer la compétitivité-coût du Maroc en faisant baisser le coût de l'électricité de 1 dh/kWh actuellement à 0,5 dh/kWh, soit des niveaux similaires à des pays concurrents.

8- Nombre de sociétés cotées en Bourse : de 76 actuellement à 300 en 2035

L’ambition est de positionner le Maroc comme acteur régional de taille dans le marché des capitaux et de dynamiser la bourse marocaine pour en faire un outil important de financement des entreprises nationales, y compris les PME.

En plus de porter la capitalisation boursière à 70% du PIB d’ici 2035, l’objectif est d’augmenter significativement le nombre d’entreprises cotées en Bourse pour atteindre 300 d’ici à 2035.

9- Contribution de l’économie sociale à la valeur ajoutée : de 2% actuellement à 8% en 2035

L'économie sociale est un levier de diversification, de dynamisation économique des territoires, et de participation.

Elle représente un gisement important de croissance et de création d'emplois dont il faut se saisir, notamment au vu de son potentiel démontré dans d'autres pays comme la France ou l'Espagne où elle représente 10-12% du PIB.

10- Part des NEET parmi les jeunes :? de 30-40%* actuellement à 15 % en 2035

Selon les tranches d'âge considérées, les NEET (ni employé, ni étudiant, ni en formation) représentent entre 30% et 40% de l'ensemble des jeunes. À travers les efforts de rétention des jeunes dans les filières d'éducation et de formation professionnelle et d'insertion économique, l’ambition est de réduire drastiquement la part des NEET à moins de 15% d’ici 2035.

(*) Selon la tranche d’âge considérée entre 15 et 34 ans.

11- Taux d’activité des femmes :? de 22                                   

% actuellement à 45% en 2035

La participation économique des femmes au Maroc est parmi les plus basses au monde et accuse une diminution progressive au fil du temps.

L'ambition est d'inverser la tendance est de hisser le taux d'activité des femmes à 45% d'ici à 2035 pour arriver à des niveaux comparables à ceux de pays comme la Malaisie ou le Portugal.

12- Femmes nommées par décret aux postes d'emploi supérieur : de 11% actuellement à 35% en 2035

Dans le cadre de l'exemplarité de l'État en matière de parité, il est proposé d'augmenter progressivement la part des femmes nommées par décret aux postes d'emploi supérieur de 11% actuellement à 35% en 2035.

13- Part de l’informel dans l’emploi salarié : de 60% actuellement à 20% en 2035

L'emploi informel est aujourd'hui majoritaire dans l'économie marocaine, comme c'est le cas dans les pays les moins développés.

L'ambition de développement du Maroc, à la fois au niveau économique et social, nécessite de faire de l'emploi formel la règle et non pas l'exception (80% de l'emploi salarié total contre 40% actuellement) comme c'est le cas dans les pays alliant forte compétitivité économique et protection sociale inclusive.

14-  Zéro fille de moins de 15 ans qui travaillent, Zéro fille de moins de 15 ans qui ne vont pas à l'école et Zéro mariage de mineures.

Le 26 Mai 2021

Source web Par : laquotidienne

Les tags en relation

 

Les articles en relation