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#Europe_candidats_étoiles: Europe cherche candidats pour les étoiles

#Europe_candidats_étoiles: Europe cherche candidats pour les étoiles

L'appel à candidatures sera ouvert dès la fin du mois prochain et jusqu'au 28 mai 2021 sur le site de l'ESA Career. Le processus de sélection en six étapes de la promotion devrait s'achever en octobre 2022.

L’Agence spatiale européenne lance une nouvelle campagne de recrutement de quatre à six astronautes, dont certains pourraient être en situation de handicap.

On connaîtra mardi prochain les détails du processus de sélection de la quatrième promotion d'astronautes dans l'histoire de l'Agence spatiale européenne (ESA). La précédente remonte à 2009, il y a plus de onze ans, celle où le Français Thomas Pesquet avait été choisi. La règle du jeu va être révélée lors de six conférences de presse simultanées qui se tiendront en anglais, en français (avec les astronautes Claudie Haigneré et Luca Parmitano), en allemand, en néerlandais, en italien et en espagnol.

L'appel à candidatures sera ouvert dès la fin du mois prochain et jusqu'au 28 mai 2021 sur le site de l'ESA Career. Le processus de sélection en six étapes de la promotion devrait s'achever en octobre 2022.

Les « parastronautes »                  

Déjà, une première ébauche du profil 2021 apparaît en écoutant les déclarations de David Parker, directeur de l'exploration humaine et robotique de l'ESA. « La diversité à l'ESA ne doit pas seulement tenir compte de l'origine, de l'âge, des antécédents ou du sexe de nos astronautes, mais aussi éventuellement des handicaps physiques. Pour faire de ce rêve une réalité, je lance, parallèlement au recrutement des astronautes, le projet de faisabilité des parastronautes – une innovation dont l'heure est venue. » Sous réserve toutefois des études de faisabilité.

Plusieurs conditions sont à remplir pour postuler, à commencer par le diplôme : un bac + 5 (scientifique) et une expérience professionnelle dans les domaines scientifiques (chimie, biologie, physique, mathématiques, médecine, ingénierie). L'ESA indique par ailleurs qu'une carrière en tant que pilote ou ingénieur d'essais est assurément un plus. Enfin, l'anglais est indispensable et le russe fortement recommandé, cela afin de faciliter l'intégration au centre de formation Gagarine en Russie. Les conditions physique et psychologique doivent être parfaites, cela semble évident.

8 413 candidats en 2009

Concernant la nationalité des recrues, rien n'est indiqué mais mieux vaut être ressortissant d'un des pays grands contributeurs financiers de la conquête spatiale européenne (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni). En effet, la sélection est aussi un compromis politique, toutefois sans effet Brexit. En 2009, il y avait eu 8 413 candidatures, mais seulement une centaine était arrivée sur le short list. La sélection finale en avait retenu six des pays gros payeurs.

Nouveauté 2021, un corps d'astronautes de réserve pourrait être créé. Ils ne recevront pas la même formation que ceux du corps principal ; ce sera une formation de base et ils n'auront aucune certitude de voler dans le cadre d'une mission. Mais cela pourrait consoler les « petits » membres de l'ESA.

Le CV emblématique de Thomas Pesquet

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Le CV de Thomas Pesquet est assez emblématique et peut inspirer les candidats 2021. Il parle français, anglais et russe, bien sûr, mais pratique aussi l'espagnol, le chinois mandarin et l'allemand. On peut dire qu'il est tombé très tôt dans la marmite de l'« aérospatial », à commencer par la base de la pyramide avec l'aviation légère qu'il pratique notamment à Toulouse lors de ses études d'ingénieur à Supaero. En 2004, sa passion pour le pilotage l'incite à présenter le concours des pilotes cadets d'Air France (actuellement en sommeil), quittant le CNES où il étudiait l'autonomie des missions spatiales. Pilote de ligne à la compagnie nationale, il est qualifié sur Airbus A320. Il continuera à voler en tant que pilote en parallèle de ses activités d'astronaute, d'abord à Air France puis à Novespace sur A310 lors des vols paraboliques, un succédané de mission spatiale. Il vole aussi aux essais chez Airbus, notamment sur A350.

Pas d'indication sur les salaires dans l'offre d'emploi, mais ils seront probablement alignés sur ceux qui sont proposés actuellement. À l'ESA, un astronaute évolue au fil des qualifications obtenues entre le grade A2 et A4 de l'échelle de salaires des Organisations coordonnées (ESA, OCEE, Conseil de l'Europe, Otan, etc.). Soit entre 6 600 et 10 200 euros par mois. Heures supplémentaires du week-end, non comprises. Des émoluments comparables sont versés aux astronautes civils aux États-Unis.

Transport spatial

La Nasa recrute aussi, mais la fiche de poste qui exige la nationalité américaine indique qu'il faut être titulaire d'un master en science, technologie, ingénierie ou mathématiques ou bien encore avoir au minimum 1 000 heures de pilotage en tant que commandant de bord. Sept hommes et cinq femmes parmi 18 000 postulants, viennent d'être sélectionnés pour les futures missions vers la Lune et vers Mars.

Des profils moins exigeants pourraient être requis pour les pilotes « aux commandes » lors des premiers vols touristiques à bord des fusées Space-X ou des engins de Virgin Galactic. Seront demandées des compétences de pilote de transport spatial et non plus de pilote d'essai.

Le 13 février 2021

Source web Par : le point

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