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Open data: le Maroc a encore du chemin à faire

Open data: le Maroc a encore du chemin à faire

Le Maroc est totalement largué en matière d’Open data, affirme L’Economiste qui, dans sa livraison du jour, cite un récent rapport de la Cour des comptes. Le journal explique qu’en dépit de l’élan de départ du royaume, qui a été le premier pays africain à se doter d’une plateforme d’Open data en 2011, beaucoup de retard a été accusé en la matière, notamment parce que le Maroc n’a pas réussi à capitaliser suffisamment sur ses acquis. Soulignons que notre pays a régressé dans le classement mondial (Baromètre Open data), passant du 40ème rang en 2013 au 79ème rang en 2016.

Selon le quotidien, plusieurs facteurs expliquent cette dégringolade. D’abord, écrit L’Économiste, il y a une absence de stratégie dédiée à l’ouverture des données. De plus, le manque de cadre légal et juridique ne favorise pas le développement de l’Open data.

Pour sa part, la Cour des comptes estime que l’ouverture des données n’est pas un concept exclusif au gouvernement central et qu’elle concerne aussi les collectivités territoriales. «Or, au Maroc, il n’existe toujours pas d’initiatives d’ouvertures de données à ce niveau», déplore le rapport qui pointe du doigt un faible niveau d’open data publiques. La Cour des comptes insiste sur le fait qu’il va falloir mettre l’accent sur des données qui répondent à la demande des citoyens, soit celles susceptibles de favoriser la transparence, la reddition des comptes…

Le journal indique aussi que la majorité des données publiques en ligne sont publiées dans des formats qui ne favorisent pas leur réutilisation. La Cour des comptes pointe aussi du doigt le faible avancement enregistré sur les projets e-gov ou encore la non réalisation de certains projets structurants tels que l’identifiant unique des citoyens et l’identifiant unique des entreprises (projet Gateway).

Il faut savoir que, même si le royaume a enregistré des progrès importants sur la période 2012-2016, la Cour des comptes fait remarquer que la mise en ligne de certains services primordiaux demeure peu développée par rapport aux ambitions annoncées au programme e-Gov qui couvrait la période 2009-2013.

Le 21 mai 2019

Source web Par : le 360

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