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Jalousies? Par Nadia SALAH

Jalousies?  Par Nadia SALAH

Déjà un mois de passé: le Maroc n’a pas bougé pour préparer la COP22, l’année prochaine. Il y a des moments  historiques qu’il ne faut pas rater. C’était l’OMC en 1994, puis la même année le sommet Mena et deux ou trois autres qui mettent le Royaume et ses opportunités sur les radars internationaux.

Tout le monde a bien conscience que la COP22 sera/serait de la même envergure, peut-être plus encore si on arrive à montrer ce que le Maroc sait déjà faire en matière de croissance durable.

Dans ce domaine,  le Maroc est au-dessus de la moyenne. Ce n’est pas de la flagornerie de le souligner. A Paris, les étonnements chaleureux autour du Royaume et de sa ministre Hakima El Haité n’étaient pas feints. Ce qui en a été rapporté au pays, via les canaux gouvernementaux,  était en dessous de la réalité. Jalousie politique, machisme ordinaire? Tout à la fois sans doute.

A Marrakech, on ne pourra pas se contenter de films et d’exposés. Il faudra que les gens voient les lampadaires solaires, puissent  aller regarder travailler les pompes à méthane des décharges… et tout ce que la région, la municipalité, la SIE, Mazen, l’Aderee, l’ONEE… et le ministère  chargé de l’Environnement  ont mis sur le programme depuis deux ans, pour promouvoir le Maroc.

Il y a de tout: l’investissement lourd à la pointe des connaissances scientifiques qui ne passionnera qu’une poignée de savants  et  le «petit truc génial» qui fera parler toute la planète regardant  le JT ce soir-là. Entre les deux, il y a l’originalité du  modèle institutionnel marocain, des formations ad hoc, du matériel, des stratégies anti-pauvreté qu’autorisent les nouvelles énergies.

Sauf que sur le plan administratif, tout est bloqué. Le gouvernement joue l’inertie et le silence: ni soutien, ni signature.

Le 22 Janvier 2016
SOURCE WEB Par L’économiste

 

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