Alerte : La Banque mondiale relève ses estimations de croissance pour le Maroc

Infomédiaire Maroc – La Banque mondiale (BM) a relevé ses estimations de croissance pour l’économie marocaine à 3,2% en 2018, en hausse de 0,2% par rapport à ses prévisions de juin dernier.
Selon le rapport semestriel de la BM « Perspectives pour l’économie mondiale » publié mardi, « une récolte agricole abondante et une conjoncture touristique favorable ont contribué à stimuler la croissance au Maroc (…) en 2018, que l’on estime avoir atteint 3,2% ».
Pour ce qui est des perspectives à moyen terme de l’économie marocaine, la Banque mondiale table sur une croissance de 2,9% en 2019, « grâce aux réformes entreprises et à l’amélioration de l’activité touristique », et un taux de 3,5% en 2020 et 2021.
Au niveau de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), la croissance s’est améliorée en 2018 pour atteindre 1,7%, grâce à l’accélération de l’activité à la fois dans les pays exportateurs et importateurs de pétrole, relève le rapport.
La croissance de la région devrait progresser à 1,9% en 2019, poursuit l’Institution de Bretton Woods, notant qu’en dépit « du ralentissement du commerce international et du durcissement des conditions de financement extérieur, on prévoit qu’elle sera favorisée par des facteurs intérieurs tels les réformes des politiques publiques ».
« Les prévisions de croissance pour la région reposent sur le double postulat que les tensions géopolitiques ne s’intensifient pas de façon considérable, et que les conflits affectant certaines économies auront des répercussions limitées sur le reste de la région », explique la même source.
A l’échelle mondiale, la croissance économique devrait fléchir cette année pour passer d’un taux (révisé à la baisse) de 3% en 2018 à 2,9% en 2019 dans un contexte d’accentuation des risques de détérioration des perspectives.
La BM constate que les échanges commerciaux internationaux et l’activité manufacturière mondiale faiblissent, les tensions commerciales restent vives et les marchés financiers exercent de fortes pressions sur certains grands pays émergents.
Selon le rapport, la croissance devrait tomber à 2% cette année dans les économies avancées. Dans le même temps, le ralentissement de la demande extérieure, l’accroissement des charges d’emprunt et la persistance de l’incertitude en matière de politiques publiques devraient peser sur les perspectives des marchés émergents et des économies en développement. Dans ce groupe de pays, la croissance économique devrait rester stable cette année, mais à un taux de 4,2% plus faible que prévu.
Le 8 janvier 2019
Source web par: infomédiaire
Plaquette de l'AMDGJB-Geoparc Jbel Bani
Les tags en relation
Les articles en relation

Economie marocaine : Ouverture peu réussie et productivité au ralenti
La faiblesse des gains de productivité peut être vue comme la conséquence d’une ouverture peu préparée, peu maîtrisée et peu orientée vers un position...

L’économie marocaine peut-elle résister à la tempête chinoise ?
Le COVID-19, c’est plus de 81 000 cas, 2 790 décès et 36 000 guérisons, cependant les experts sanitaires ne sont pas tous d’accord sur la rapidité avec ...

Le Maroc afficherait la plus faible croissance de la région MENA cette année (Banque mondiale)
Dans un nouveau rapport, la Banque mondiale table sur une croissance de 5,5% pour la région MENA en 2022, son taux le plus élevé depuis 2016. Cette évolutio...

PLF: Le sprint final de Benchaâboun
Le texte sera adopté aujourd’hui par les conseillers La deuxième lecture par les députés est programmée pour lundi prochain Les conseillers donnent...

Évaluation du risque pays : Le Maroc surclasse les principales puissances africaines
Allianz Trade a publié son Country Risk Atlas, évaluant les facteurs économiques, politiques, commerciaux et de développement durable impactant le risque d&...

Chômage: les mauvais chiffres du 2e trimestre 2017
L'économie ne crée pas suffisamment d'emplois pour faire face à la progression des besoins. En valeur absolue, le nombre de chômeurs augmente, surto...

Le Maroc et l’Afrique du Sud, premières destinations des investissements en Afrique
Le Maroc et l’Afrique du Sud ont été classés les premières destinations des investissements étrangers directs (IED) en Afrique en 2017, selon un rapport ...

Leïla Benali : le secteur minier peut mieux faire
Avec un chiffre d'affaires de 100 milliards de dirhams, le secteur minier peut aller encore plus loin. Représentant 26% des exportations nationales, ce sec...

CESE: les inégalités sociales au Maroc sont le fruit d’une croissance économique en dents de sc
La question des inégalités sociales, qui n’en finissent pas de se creuser, constitue la plus importante problématique à laquelle est confronté actuelleme...

Au Maroc, le manque d’eau désespère les villages
Le royaume chérifien subit une grave sécheresse depuis plus de quarante ans. Dans les années 1960, la disponibilité en eau était quatre fois supérieure à...

La FMPS dévoile une étude approfondie sur l’industrie sportive marocaine
L’industrie du sport au Maroc connaît une croissance remarquable, avec une implication significative dans l’économie nationale. Cette étude détaillée l...

Flambée des prix. Le FMI salue les efforts du Maroc
Le Fonds monétaire international (FMI) a salué le 27 avril, les « mesures ciblées » adoptées par le Maroc pour soulager l’économie face notamment à la...