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Mehdi Tazi : Le Maroc a tous les atouts pour être une plateforme économique importante

Mehdi Tazi : Le Maroc a tous les atouts pour être une plateforme économique importante

Après le politique, l’émission «L’Info en Face» a invité un fin connaisseur de l’écosystème économique et des affaires, Mehdi Tazi, président-directeur général de Be Assur, pour faire le tour de l’actualité marocaine et notamment le boycott et ses répercussions sur l’économie nationale.

Avant de débattre des événements qui marquent la scène politique et économique, il était primordial de faire réagir l’invité de «L’Info en Face» à l’actualité du jour, en l’occurrence le vote en faveur de United 2026 pour le choix du pays hôte de la Coupe du monde de 2026 au détriment du dossier marocain. Mehdi Tazi s’est dit déçu de ce résultat, «d'autant plus que c’était de loin la candidature la plus aboutie». Il a également tenu à féliciter l’équipe de travail qui a dignement représenté le Maroc, tout en déplorant «certaines interventions politiques pro-United 2026 qui ont pesé sur cette candidature.»

Interrogé sur sa lecture de la campagne de boycott, Mehdi Tazi a expliqué que ce mouvement est la conséquence d’un phénomène social important, mais qui n’est pas nouveau. Selon lui, la société marocaine est composée d’une classe moyenne, de plus en plus importante, qui souffre à plusieurs niveaux, d’une classe moins favorisée dont la jeunesse a une certaine haine, voire de l'agressivité, et une classe aisée qui a une certaine appréhension et même une peur. Ce mélange crée une situation sociale compliquée qui, selon l’intervenant, est à la base de ce mouvement de boycott. Quelles que soient ses origines, cette campagne a eu un impact certain sur l’économie nationale.

Mais le tableau n’est pas si sombre que ça, à en croire M. Tazi. «Le Maroc a tous les atouts pour être une plateforme économique importante, nous avons des institutions économiques fortes, mais depuis ces dernières années, tout le monde sent que nous avons besoin de plus de visibilité et d'une certaine impulsion, en l’occurrence un gouvernement fort», estime l’invité de Rachid Hallaouy.

Le 14 Mai 2018

Source web : Le Matin

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