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Agadir : Grève générale de deux jours au souk Al Had et aux restaurants de la ville

Agadir : Grève générale de deux jours au souk Al Had et aux restaurants de la ville

«La totalité des restaurants concernés au sein de la ville font grève pour protester contre cette décision fiscale et le changement du cahier des charges sans s’être concertés avec nous».

Après un premier sit-in des commerçants et des restaurateurs de la ville d’Agadir, suite à l’adoption du conseil de la commune d’Agadir d’une nouvelle décision fiscale ainsi que le changement du cahier des charges régissant l’exploitation du domaine public appartenant à la mairie, la tension est montée d’un cran.

Une grève générale de deux jours (17 et 18 du mois courant) a été décrétée. Au niveau du souk Al Had où l’activité commerciale fleurit dès les premières heures de la matinée, cette fois-ci et dès l’entrée, le citoyen se retrouve devant un souk déserté, portes et rideaux des commerces fermés. Même constat au niveau des restaurants concernés en première ligne (sur la corniche) de la ville d’Agadir ainsi qu’au niveau des boutiques de bazars. «La totalité des restaurants concernés au sein de la ville font aujourd’hui grève pour protester contre cette décision fiscale et le changement du cahier des charges sans s’être concertés avec nous. Les commerçants du souk Al Had font grève également ainsi que les bazaristes de la ville», déclare Abdelkrim Zahir, président de l’Association des patrons des restaurants à vocation touristique.

Au niveau du souk, ce sont 3.000 boutiques qui sont touchées directement par cette nouvelle décision. «Cette grève est une forme de protestation contre les deux décisions et l’absence de concertation avec les professionnels du secteur qui sont touchés. Nous rejetons cette absence d’approche participative dans la prise de décision. Nous avons été contraints à prendre cette décision après plusieurs tentatives de communication et de concertation avec la commune sans trouver d’interlocuteur. La grève est réussie à 100%. Aucun commerce n’a ouvert ses portes. Nous entamerons toutes les mesures nécessaires pour contester cette décision», souligne Badredine El Khlifi Al Idrissi, secrétaire de l’Association Bab Lkassba des vendeurs des produits de l’artisanat.

Notons que la Chambre de commerce, d’industrie et des services a également fait sortir, suite au premier sit-in, un communiqué public où elle a exprimé son mécontentement quant à l’absence de concertation avec son entité comme structure représentative.

Le 18 Janvier 2017

SOURCE WEB Par  Aujourd'hui le Maroc

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