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Comment la limitation des exportations des légumes vers la Mauritanie profite aux consommateurs marocains

Comment la limitation des exportations des légumes vers la Mauritanie profite aux consommateurs marocains

Les prix des légumes ont sensiblement diminué sur le marché local. Une évolution perçue favorablement par les citoyens marocains. Derrière cette baisse, l’arrêt des exportations des légumes vers la Mauritanie. Cet article est une revue de presse tirée de L’Observateur du Maroc.

Un kilo de tomates à 6 dirhams. Celui des pommes de terre avoisine les 4 dirhams…Les prix des légumes ont connu une baisse notable depuis quelques jours sur le marché local, constate l’hebdomadaire L’Observateur du Maroc.

Citant le secrétaire général de l’association du marché de gros des fruits et légumes, Abderrazak Echabbi, le magazine explique que cette récente baisse des prix est principalement due à l’arrêt des exportations vers la Mauritanie et d’autres pays du continent. «La décision des autorités mauritaniennes d’augmenter les droits de douane sur les légumes importés du Maroc via le poste frontalier d’El Guerguera a eu des répercussions immédiates sur les prix», explique-t-il ajoutant que cette situation a créé un excédent d’offre par rapport à la demande.

Le professionnel met l’accent sur le lien entre l’exportation non réglementée et l’instabilité des prix soulignant que l’exportation a un impact significatif sur les prix, perturbant leur stabilité.

«Malgré cette baisse récente, Echabbi estime que les prix de détail demeurent élevés par rapport à ceux du marché de gros. Il prend l’exemple des tomates, expliquant que le prix de vente au détail est actuellement de 6 dirhams, tandis qu’au marché de gros, il est de seulement 2 dirhams», lit-on.

Cet écart, selon lui, est attribuable à la loi de libéralisation des prix, qui limite le pouvoir des comités de contrôle d’imposer des prix raisonnables et fixes. Alors que la baisse actuelle est accueillie positivement, Echabbi ajoute qu’elle suscite également des réflexions sur la nécessité de réévaluer les politiques en place pour garantir une stabilité des prix dans l’avenir.

Outre les aléas politiques ou climatiques, la hausse du prix des fruits et légumes est également due à la kilométrique chaîne logistique et commerciale qui, malgré les interventions des différents départements de tutelle, demeure faiblement organisée et dans laquelle les intermédiaires concentrent l’essentiel de la valeur ajoutée, aux dépens des agriculteurs et des consommateurs.

Le 21/01/2024

Source web par : le360

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