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Les hôtels espagnols en quête de main-d’œuvre marocaine

Les hôtels espagnols en quête de main-d’œuvre marocaine

HORECA, l'association patronale de l'hôtellerie et de la restauration de la province de Cadix, a approché les autorités marocaines et espagnoles pour le recrutement de personnel issu des écoles hôtelières du Maroc.

C'est ce qu'a annoncé ce mardi le président de l'organisation, Antonio de María, lors du 7e Forum provincial du tourisme qui s'est tenu à Chiclana (une commune espagnole de la communauté autonome d’Andalousie, province de Cadix).

Les employeurs au niveau de la commune ont eu de sérieuses difficultés à trouver des serveurs l'été dernier, bien qu'un nombre record de serveurs avait été recruté dans le secteur. C'est pourquoi HORECA propose aujourd'hui d’accueillir un personnel étranger supplémentaire, compte tenu du manque de professionnels disponibles dans les établissements de Cadix.

« Le pourcentage de jeunes en Espagne a diminué et ceux qui sont là aujourd'hui n'ont pas l'intention de travailler dans le secteur de l'hôtellerie », a déploré De María. Même quand les professionnels du secteur font recours aux instances compétentes, plusieurs postes restent vacants, par conséquent, selon lui, si ces problèmes persistent, il faut chercher un autre moyen pour attirer du personnel.

« Nous essayons d'inciter les étudiants en hôtellerie et restauration du Maroc à poser leur candidature pour venir travailler dans l'un des établissements de la province », suggère De María. « L'association patronale a déjà pris contact avec les autorités marocaines qui se sont montrées réceptives, « raison pour laquelle il demande maintenant l'approbation de l'Espagne ».

HORECA considère que cette possibilité encouragerait les jeunes marocains à « intégrer les écoles de l’hôtelière dans le Royaume » afin de pouvoir venir en Espagne « sans avoir recours à la migration clandestine ».

Les hôteliers misent également sur le potentiel d'embauche d'immigrants marocains qui ont atteint l'âge majeur, ce qui les soustrait à « la tutelle de l’administration espagnole », d’autant qu’ils sont généralement capables de parler la langue après plusieurs années passées en Espagne.

« Nous examinons la question car, l'été dernier, nous avons eu de sérieuses difficultés à trouver des travailleurs », a conclu le président d'HORECA.

Le 15 Mars 2023

Source web par : lopinion

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