#MAROC_TOURISME_QUEL_AVENIR: Les oubliés de l’investissement touristique
Peut-être qu’un sursaut de jeunesse responsable serait, sait-on jamais, salutaire lors des élections prochaines au niveau de toutes les fédérations nationales qui, à fin décembre 2020, ont terminé des mandats de 3/6 années aux commandes du secteur.
La flopée de « bonnes volontés » d’investir le tourisme par de nouveaux projets de construction et de rénovation suscite franchement beaucoup d’intérêt, mais aussi une dose de prudence. Il est vrai qu’en temps de vaches maigres l’investissement ne peut qu’être bon sinon judicieux selon les magnats de la finance et des affaires. Et si la commission des investissements avait accordé de bonne guerre un intérêt remarquable au secteur du tourisme, l’appétit des investisseurs se trouve renfloué portant certains à ressusciter de vieux cadavres. La résurrection de Oryx Capital, joint-venture maroco-qatarie en veilleuse depuis 2016 pour la mise sur route de plusieurs projets touristiques dont la réalisation d’une nouvelle station de ski «Oukaimeden» dans le Moyen Atlas et qui sera édifiée autour d’une médina, la mise en place d’un parc d’attractions et de loisirs à Marrakech et un troisième projet à la fameuse « Plage blanche » à Guelmim, oubliée pour sa part depuis un bon bout de temps. Certainement, on ne peut qu’applaudir.
Mais qu’en est-il des autres cadavres toujours laissés pour compte ? Oui, où en sommes-nous des grands investissements annoncés en grandes pompes depuis 2015 déjà éparpillés un peu partout au Maroc, à la station Lixus, Cala Iris, Fez, Marrakech, Casablanca, Essaouira, Azemmour, Agadir et Ouarzazate ?
En effet, on se demande pourquoi le silence persiste toujours autour des projets assignés et non aboutis, pour ne pas dire enterrés ? Pourquoi il n’y a toujours aucune réponse pour évaluer les différentes étapes et mieux connaître l’état des blocages, retard ou abandon ?
C’est terrible que le statuquo demeure alors que nous sommes en 2021 incapables de réaliser un bilan dynamique de la vision 2020 et même pas venant des professionnels du secteur privé où de l’observatoire du Tourisme pratiquement absorbé par le ministère du Tourisme. L’attentisme permanent du bon vouloir est malheureusement toujours de mise, où des actions du gouvernement ont tendance à être les maux destructeurs des énergies et le propre de toute une génération de responsables, champions en pertes de confiance et de résultats pour un secteur trop malmené.
On ne cessera jamais de le ressasser : La gouvernance du Tourisme est pratiquement au ralenti et surtout en panne de moteurs dynamiques couplés et collectifs.
Les solutions sont très diverses, il suffit d’en trouver les plus performantes et les plus adaptées. Encore que le corporatif privé qui devrait co-piloter la machine semble agir dans la demi-mesure pour ne pas dire quelques fois en arrangements durant ces 10 dernières années où la désagrégation des différentes fédérations et associations professionnelles, ont également perturbé la bonne gouvernance ! Même la CGEM est assez critique et en désintérêt pour la remise à plat de cette situation.
Peut-être qu’un sursaut de jeunesse responsable serait, sait-on jamais, salutaire lors des élections prochaines au niveau de toutes les fédérations nationales qui, à fin décembre 2020, ont terminé des mandats de 3/6 années aux commandes du secteur privé.
En attendant, la messe aura été dite !
Le 10 mars 2021
Source web Par : premium travel news
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