#MAROC_Success_story_aux_États_Unis: ce Marocain met au point un vaccin universel, contre tous les types de coronavirus
Alors que les décès liés au Covid-19 battent des records jours après jour, les Américains découvrent un scientifique marocain hors-pair, qui est sur le point de développer un vaccin universel contre tous les types de coronavirus. De Tagant à la Californie, voici l’histoire de cet immunologiste, le Professeur Lbachir BenMohamed.
Après le coup d’éclat du docteur Moncef Slaoui, voici l’incroyable success-story d’un autre Marocain, qui exerce ses talents de chercheur aux Etats-Unis.
Depuis quelques semaines, le docteur Lbachir BenMohamed enchaîne les interviews avec de prestigieuses chaines de télévision américaines. Son projet de vaccin universel contre tous les types de coronavirus, unique en son genre, attise la curiosité des journalistes, et le grand public américain découvre ce scientifique marocain.
«Le monde a connu plusieurs épidémies au cours des vingt dernières années. Il est impensable de ne pas admettre que d’autres pandémies vont surgir dans les prochaines années. Nous devons nous y préparer dès à présent», explique le professeur Lbachir BenMohamed, dans une interview pour Le360.
Au départ, rien ne prédestinait Lbachir Benmohamed à devenir un immunologiste de renommée internationale, apprécié et respecté par ses pairs.
Né en 1968 à Tagant, dans la région de Guelmim-Oued Noun, il a d'abord fréquenté la modeste école primaire Sidi Ahmed Derkaoui, dans son village natal. Adolescent, il se retrouve à parcourir 40 kilomètres, pour suivre ses cours à Guelmim, porte du sahara marocain, d'abord au collège Hassan El Hadrami, puis au lycée Bab Sahara, deux établissements situés au centre de cette ville saharienne.
Baccalauréat en poche, le jeune Lbachir BenMohamed fait partie, en 1984, de la première promotion des étudiants de Biologie-Géologie qui ont été admis à la faculté des Sciences de l’université Ibn Zohr d'Agadir.
«Au départ, j’avais choisi la géologie. Ce n’est qu’après trois mois d’études que j’ai décidé de "switcher" vers la biologie, à quelques heures de l’expiration du délai fixé par l’administration», se souvient-il, non sans émotion.
Sa licence de biochimie obtenue en 1989, il s'inscrit, encouragé par l'un de ses oncles qui vit en France, à l’université Paris VII Jussieu (aujourd'hui université Denis-Diderot). N'ayant pu obtenir aucune bourse, Lbachir BenMohamed enchaîne courageusement les petits boulots pour payer ses études, et réussit à décrocher un Diplôme d’études approfondies (DEA) en immunologie.
C'est à la faveur du hasard d'une rencontre avec l'un de ses professeurs, que l'étudiant, assidu et persévérant, trouve un stage à l’Institut Louis-Pasteur à Paris. Une prestigieuse institution, dans laquelle il se retrouve à mener ses premiers travaux de recherches, dans un de ses laboratoires, sur de premiers vaccins.
Lbachir BenMohamed soutient et obtient son doctorat en 1997. «J'ai été le seul Marocain retenu par l’Institut Pasteur dans les années 90», se souvient aujourd'hui le professeur d'immunologie.
Sur recommandation de son directeur de thèse, le jeune immunologue s’envole ensuite pour les Etats-Unis, avec cette idée de perfectionner son anglais puis de revenir en France, deux ans plus tard, afin d'y poursuivre ses recherches post-doctorales, toujours à l’Institut Louis-Pasteur. Mais Lbachir BenMohamed ne sait pas, alors, que son destin allait basculer: en Californie, il se lance dans de longs travaux de recherches, et il n'est désormais plus question de revenir en France.
A la prestigieuse université de Californie, à Irvine (UCI), il gravit progressivement les échelons: d'abord assistant, ll devient ensuite professeur associé, puis professeur.
«Je consacre 80% de mon temps de travail à la recherche scientifique», explique le chercheur et enseignant, qui dirige aujourd'hui un laboratoire d'immunologie cellulaire et moléculaire, affilié à l’UCI, dont il est le fondateur.
A la tête d’une équipe de neuf chercheurs, issus des quatre coins de la planète, cet immunologue respecté est aujourd'hui, en 2021, sur le point de développer un vaccin universel, à même de permettre une immunisation contre tous les types de coronavirus.
Le projet, qui a bénéficié d’un financement du gouvernement américain de l'ordre de 4 millions de dollars, est déjà bien avancé. Si tout se déroule comme prévu, le candidat-vaccin universel conçu par Lbachir BenMohamed et son équipe devrait être prêt, au plus tard, en septembre 2021.
Le 7 février 2021
Source web Par : le360
Les tags en relation
Les articles en relation
#MAROC «Dir iddik Summit» : une édition dédiée à l’accompagnement des associations
100% digitale, l’édition 2020 du Dir iddik Summit, organisée samedi 5 décembre, a été marquée par une forte mobilisation que traduisent les données pub...
Vaccination des 12-17 ans: Le rappel du MEN
Les parents et tuteurs des élèves âgés de 12 à 17 ans et inscrits dans les établissements d'enseignement public et privé, ainsi que les écoles d'...
Private equity : Les conséquences de l’inégale distribution géographique des investissements
L’Afrique et l’Amérique n’ont pas été attractives pour les investissements dans le Private equity avec respectivement 2,5 Mds de dollars et 7 Mds de do...
Covid-19: Le Maroc parmi cinq pays africains ayant atteint l’objectif mondial de vaccination (ONU)
Nations Unies (New York) – Le Maroc figure parmi cinq pays africains seulement ayant atteint l’objectif des Nations unies consistant à vacciner 10% de la p...
Tourisme : La SMIT anticipe la reprise en mobilisant les investisseurs mondiaux
Le «Africa Hospitality Investment Forum», un contenu de débat qui promet d’être riche et diversifié A J moins 2 de la tenue de la conférence internat...
Au Maroc, le coronavirus ne peut plus être stoppé, mais on peut encore sauver des vies
Par Youssef Oulhote, docteur en épidémiologie et biostatistique, enseignant-chercheur à l’Université du Massachusetts et à l’École de Santé Publique ...
La famille Chaâbi cherche preneur pour sa chaîne hôtelière
En difficulté, la famille Chaâbi envisage de céder les hôtels de sa chaîne Mogador. Le temps des vaches grasses est terminé. Les Chaâbi prévoient de ...
Inflation, informel, transferts des MRE… Pourquoi le cash est monnaie courante au Maroc
Malgré les progrès réalisés au niveau de l’inclusion financière des citoyens, le cash a toujours la cote au Maroc. Ce phénomène, qui pèse lourdement s...
Covid-19 : le Maroc renforce ses restrictions sanitaires
Nouvelles mesures sanitaires au Maroc. À Salé, la police a mis en place des barrages routiers dans le centre-ville. Cette mesure s'ajoute à la prolongati...
Après la démission de son cousin, M’Barka Bouaïda devrait présider la région Guelmim-Oued Nou
Mme M’Braka Bouaida est en passe de présider le conseil de la région Guelmim-Oued Noun. Le dernier obstacle qui l’empêchait d’être la première femme ...
Chine : annulation de toutes les réservations, nouveau coup dur pour le tourisme
Toutes les réservations en provenance de Chine ont été annulées soit environ 120.000 pour une période allant jusqu’au mois de juin 2020. La tutelle n’a...
#MAROC_TESTAURATEURS_TAXES_LOCALES: les restaurateurs dénoncent le payement des taxes locales
Dans une lettre adressée au ministère de l’Intérieur ce lundi 15 février, l’Association nationale des patrons des cafés et des restaurants au Maroc (AN...