Indemnité Covid-19: c’est le flou artistique pour les entreprises

L'Economiste assure qu’au niveau de la CGEM en cette fin Juin 2020, l'on attend la validation du plan de relance. «Certaines mesures prévues dans cette feuille de route pourraient être introduites dans la loi de Finances rectificative, d'autres nécessitant la validation du Comité de veille économique qui pourrait se réunir d'ici la fin de la semaine». Parmi celles-ci, la mise en place du chômage partiel. Ce dernier prendrait le relais, dès juillet, de l'indemnité Covid-19 pour une année. Le salaire devrait être pris en charge à 50% par l'employeur ???? et 50% par l'Etat , dans la limite de 3.000 dirhams. Une exonération de l'IR est aussi prévue. Il faut toutefois s'engager sur le maintien de 80% des effectifs ???
Les chefs d’entreprise n’ont aucune visibilité sur le maintien de l’indemnité Covid-19, dont l’arrêt est prévu le 30 juin.
L’indemnité Covid-19 va s’arrêter. Dans son édition du jour, L’Economiste rappelle que la date limite de l’arrêt des aides d'urgence, en particulier l'allocation de 2.000 dirhams versée aux salariés, intervient ce 30 juin. Après cette date, ajoute le journal, les chefs d'entreprise manquent de visibilité. «D'un côté, l'activité redémarre au ralenti et, de l'autre, les emplois ne peuvent être tous maintenus, surtout si l'indemnité Covid-19, qui a joué le rôle de soupape de sécurité pendant 3 mois, n'est pas reconduite», écrit le quotidien selon lequel la vague des licenciements serait inédite.
«Après le 30 juin, la plupart des secteurs d'activité ne pourront pas réintégrer tout le monde. Ils seront obligés de recourir à des réductions d’effectifs pour des raisons économiques», souligne-t-il en citant un responsable de la CGEM. Selon la même source, «le patronat vient d'ailleurs de lancer la deuxième phase de son enquête sur l'impact du Covid-19 sur l'activité économique. Une question porte sur les conséquences sur l'emploi». Le quotidien rappelle que les licenciements pour raisons économiques et technologiques sont prévus par le Code du travail. Il faudrait que l'employeur, dans les entreprises de dix salariés et plus, envisage le licenciement de tout ou partie de ses salariés et avise les délégués du personnel ou les représentants syndicaux, au moins un mois avant.
L’Economiste assure qu’au niveau de la CGEM, l'on attend la validation du plan de relance. «Certaines mesures prévues dans cette feuille de route pourraient être introduites dans la loi de Finances rectificative, d'autres nécessiteraient la validation du Comité de veille économique qui pourrait se réunir d'ici la fin de la semaine». Parmi celles-ci, la mise en place du chômage partiel. Ce dernier prendrait le relais, dès juillet, de l'indemnité Covid-19 pour une année. Le salaire devrait être pris en charge à 50% par l’employeur et 50% par l’Etat, dans la limite de 3.000 dirhams. Une exonération de l’IR est aussi prévue. Il faut toutefois s’engager sur le maintien de 80% des effectifs.
Le 29/06/2020
Source Web Par Le 360
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