De belles photos ne suffisent plus pour se différencier...
L’image fait vendre, le dire revient aujourd’hui à enfoncer une porte ouverte. Il existe une autre évidence qui impacte directement les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration : le nombre incroyable de visuels qui circulent et abreuvent les consommateurs. La voilà victime de son succès : démultipliée sur tous les canaux de communication, du site aux réseaux sociaux, chaque image entre aujourd’hui en concurrence avec des milliers de visuels à la plastique souvent impeccable.
Alors, comment se distinguer et faire connaître la singularité d’un hôtel de luxe ou d’un restaurant étoilé ?
Pourquoi produire des images capables de saisir les esprits au premier coup d’oeil et de valoriser à sa juste mesure un lieu ou un savoir-faire unique ?
Si la réponse se trouve en partie dans une esthétique choisie, il faut admettre qu’elle ne constitue qu’un prérequis. Pour réussir à faire affleurer la richesse de ce qu’ils proposent, les acteurs du luxe disposent en fait d’un moyen insoupçonné. Parler non pas juste à l’oeil, mais proposer à leur public matière à ressentir, à éprouver. Cette matière, c’est l’expérience.

L’image différenciante suggère un moment
Le principe est là : envisager la photographie ou la vidéo comme un moyen de laisser entrevoir des expériences à vivre, des moments qui ne demandent qu’à être ressentis. En l’adoptant, on vient doubler l’impact visuel d’un impact émotionnel. Faire vibrer une corde, créer le désir...
En offrant ainsi de se projeter dans un univers donné, l’image fait écho à l’art de vivre. Elle dépasse la narration chronologique ou la juxtaposition d’effets visuels et vient raconter son histoire en engageant différents leviers : le sensoriel, les émotions, les évocations...
Le visuel qui suggère un “moment” va permettre de saisir une identité avec une force rare. Une force qui le rend particulièrement différenciant. Autrement dit, en choisissant de dévoiler des “instants” volés, il devient possible d’incarner le lieu autrement : non pas seulement comme un cadre de vie premium mais bien comme une expérience à part entière.
L’image anticipe la création du souvenir, elle offre de se projeter. Il n’est plus question de proposer d’aller à l’hôtel ou au restaurant, mais d’initier véritablement à l’exploration à travers le reportage photo ou vidéo…
N’ayons pas peur de mettre en scène des histoires. De belles histoires !

Capitaliser sur la richesse de votre univers
Comment nourrir cette idée d’expérience par l’image ? Comment valoriser ainsi une architecture inouïe, un repas d’exception ou l’incroyable singularité d’un hôtel ? Et bien, on va pouvoir nourrir le storytelling visuel avec les notions qui font la force de l’établissement. Il s’agira alors de se poser les questions qui permettent d’identifier cet ADN. Est-ce un lieu de découvertes ? De retour aux sources ? Quel est son ancrage territorial, quelles richesses offre sa région ?
Une fois le travail de scénarisation sur ce qui fait l’essence d’un lieu effectué, l’objectif du photographe ou du vidéaste est de concrétiser ses recherches et de les faire affleurer, les faire ressentir, au sens propre.
Ce qui implique aussi de tenir compte du contexte de visualisation.
On ne peut pas penser une image sans son support final
Il est important d’adapter la prise de vue et la scénarisation au canal de diffusion des photos ou des vidéos. Penser Instagram par exemple, c’est penser les stories, les publications, ou réfléchir à la manière d’explorer le pouvoir immense de IGTV pour en faire le meilleur emploi dès le début. Penser son site, c’est aussi penser l’organisation des images, et leur interaction avec la vidéo, à la façon d’un dialogue...
C’est avec cette vision-là que l’on va pouvoir trouver les angles à adopter pour nourrir un storytelling puissant. S’aventurer à présenter un chef mettant au point une nouvelle recette en dehors de sa cuisine peut incarner à la perfection la différence que peut offrir un établissement !
Le 12/05/2020
Source Web Par Tendancehotellerie
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jeudi 14 mai 2020
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