Le professeur Didier Raoult provoque une nouvelle controverse dans le monde médical

"Il n'y aura pas une deuxième vague de l'épidémie"
Ses déclarations écartant une deuxième vague de la maladie ont sorti de nombreux politiques français de leurs gonds.
Le célèbre médecin français Didier Raoult n’en finit pas de susciter polémiques et controverses au sein de la communauté scientifique mondiale. Après le débat provoqué par sa proposition d’un protocole thérapeutique contre le Covid-19 à base de chloroquine et d’Azithromycine, le directeur de l’Institut hospitalier universitaire de Marseille continue de diviser le monde scientifique après avoir mis en doute la gravité de la maladie provoquée par le Coronavirus.
Mais aussi pour avoir prédit qu’il n’y aura pas une deuxième vague de l’épidémie. «Tout le délire autour de la gravité monstrueuse de cette maladie, c’est aussi une autre forme de délire déraisonnable», estime le célèbre infectiologue, dans une récente interview accordée à la chaîne française BFM TV. Pour le spécialiste des épidémies, la maladie ne présente un danger que pour les populations à risque.
Préparer le déconfinement
«Ce sont les gens qui sont âgés, qui ont beaucoup de pathologies: de l’hypertension, du diabète. Mais à la fin, ça ne présente pas une surmortalité exceptionnelle. C’est grave chez les sujets qui sont à risque, c’est pourquoi, il faut essayer de détecter le plus tôt possible, avant qu’ils aient une insuffisance respiratoire», renchérit Didier Raoult. Si ses propos sur la contagiosité du coronavirus disant que celle-ci n’est pas extrême n’ont pas trop choqué les politiques, en revanche, ses déclarations de ne pas croire à une deuxième vague de la maladie ont sorti de nombreux politiques français de leurs gonds pour le critiquer sévèrement.
Le ministre français de la santé, Olivier Véran, le traite ainsi d’«irresponsable». Une critique acerbe qui ne semble pas déstabiliser Didier Raoult tant il reste droit dans ses bottes. En réalité, le médecin français fait partie d’un camp de médecins dans le monde qui pensent comme lui.
Mais il existe un autre camp qui pense, en revanche, qu’une deuxième vague n’est pas à éloigner. C’est le cas notamment en Chine où de nombreux scientifiques estiment qu’une deuxième vague du Covid-19 pourrait se produire si le déconfinement des populations n’est pas bien préparé ou s’il n’est pas accompagné de mesures strictes à même d’isoler, tester, traiter et soigner les cas du Covid-19. En Allemagne et en France aussi, on craint un retour probable de la pandémie.
Des cas du Covid-19 traités, soignés et totalement guéris ont recontracté la maladie une seconde fois. Ces signes cliniques ne laissent pas indifférents les scientifiques, qui voient dans ces cas de rechute comme des indicateurs crédibles qui pourraient provoquer le risque d’une deuxième vague de la maladie.
Au Maroc, on ne parle pas encore de deuxième vague mais plutôt d’un déconfinement qui puisse être organisé sans risques majeurs pour les Marocains. En attendant, beaucoup de scientifiques marocains rejoignent l’analyse de Didier Raoult. Ce dernier jouit ainsi d’une forte crédibilité au Maroc, qui a adopté officiellement, avant de nombreux pays, son protocole thérapeutique à base de chloroquine.
Le 07/05/2020
Source Web Par Maroc-Hebdo
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