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L'année commence mal pour la balance commerciale. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte une aggravation de près de 20% du déficit commercial, de 8,8 milliards de dirhams à fin janvier, avec une baisse du taux de couverture. Pour le journal,

L'année commence mal pour la balance commerciale. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte une aggravation de près de 20% du déficit commercial, de 8,8 milliards de dirhams à fin janvier, avec une baisse du taux de couverture. Pour le journal,

L'année commence mal pour la balance commerciale. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte une aggravation de près de 20% du déficit commercial, de 8,8 milliards de dirhams à fin janvier, avec une baisse du taux de couverture. Pour le journal, cette situation est devenue à ce point structurel que la hausse des exportations n'arrive pas à couvrir celle des importations. Les ventes à l'étranger (biens et services) ont évolué de 0,5% à 34,3 milliards de dirhams et l'import de 3,9% à 43,2 milliards de dirhams». Pire, le quotidien relève que la structure des échanges est restée quasi inchangée avec les écosystèmes de l'automobile, les phosphates et dérivés, ainsi que l'agriculture et agroalimentaire qui s’accaparent les deux tiers du chiffre d'affaires à l'export des biens. En face, ce sont les achats des biens d'équipement, les demi-produits, ainsi que les produits énergétiques qui font grimper les facteurs.

Dans le détail, toutes les expéditions ont progressé, sauf l'industrie pharmaceutique. L’accroissement est de 23% pour les phosphates et dérivés, en grande partie grâce aux exportations de l'acide phosphorique et des engrais chimiques. A cela s’ajoute la progression de 1,9% dans l'automobile, qui représente 30% des exportations. Elle est tirée par le câblage qui a progressé de 1,6% à 2,7 milliards de dirhams. Sans oublier le textile qui a assuré 2,9 milliards de dirhams à l'export.

Les importations, pour leur part, sont caractérisées par la croissance des achats des biens d'équipement et de demi-produits (47,3% contre 47,1% en 2018), preuve que «la machine de production tourne avec néanmoins des interrogations sur la part des importations dans les exportations». La facture des biens d'équipement atteint à 9,6 milliards de dirhams en accroissement de 3%. «Les produits bruts ainsi que les produits finis de consommation sont également sur des niveaux d'accroissement importants», eux qui représentent le quart des importations du mois de janvier. La bonne nouvelle provient de la facture énergétique qui baisse de  5,4% à 5,8 milliards de dirhams.

Le 04 Mars 2019

Source web : le360

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