Le résumé de l’information touristique nationale et internationale sur le Net
Pourquoi les voyages n'ont que des avantages
81% des personnes interrogées affirment avoir constaté une amélioration de leur état de santé et de leur bien-être pendant leur voyage. I Crédit photo Adobe Stock
Une étude américaine met en avant les bienfaits des voyages pour toutes les générations. Des résultats à afficher d'urgence en agence !
Pour mener son étude, l'AARP (l'association américaine des retraités) a interrogé un échantillon représentatif de 1 500 américains âgés de 18 ans et plus, ayant effectué un voyage d'au moins 2 nuits dans les 2 dernières années. Le résultat est sans appel : le voyage n'a que des bienfaits !
1/ Voyager c'est bon pour la santé
81% des personnes interrogées affirment avoir constaté une amélioration de leur état de santé et de leur bien-être pendant leur voyage. Au retour, les voyageurs se disent plus détendus et de meilleure humeur. Des améliorations largement mises en avant par toutes les générations alors même que la recherche du bien-être était loin d'être la préoccupation première dans le choix et l'organisation du voyage. Et l'étude affirme que ces effets positifs sur la santé durent pendant 3 à 4 semaines après le voyage. Mais ce n'est pas tout : la phase de préparation d'un voyage apparaît tout aussi bénéfique, en stimulant l'excitation et le bonheur.
2/ On dort mieux au retour d'un voyage
Autre enseignement surprenant de cette étude : les voyages contribuent à un meilleur sommeil. Près de 30% des Millenials américains, les 21 à 37 ans, affirment mieux dormir après avoir pris des vacances. Un taux qui s'élève à 24% pour la génération X (les 38-53 ans) et 21% pour les baby boomers, âgés de 54 à 72 ans.
3/ Le voyage facilite la vie de couple
En brisant la routine et en permettant d'avoir du temps pour les autres, le voyage a aussi des vertus positives sur le couple. Une amélioration des relations est mise en avant par 30% des Millenials, 23% pour la génération X et 24% pour les baby boomers. Cet aspect est d'ailleurs le plus durable de tous puisque les effets positifs sur le couple se font sentir 4 semaines et demi après le retour pour les Millenials et même près de 6 semaines pour les plus âgés.
4/ Cela améliore la clarté d'esprit
Vous avez l'esprit embrouillé ? Rien de tel qu'un voyage pour se remettre les idées en place. 30% des Millenials constatent une meilleure clarté d'esprit à leur retour de voyage. Même chose pour 23% des représentants de la génération X et 17% pour les baby boomers.
5/ Le voyage rend plus productif
Le fait de s'évader et de s'ouvrir à de nouveaux horizons a également un impact positif sur sa productivité. 23% des Millenials affirment être plus productif au retour d'un voyage. Le taux atteint 18% pour la génération précédente. Sans surprise, le taux est moins important chez les retraités mais ils sont tout de même 12% à noter une meilleure productivité dans leurs activités après un voyage.
Premier concours mondial de start-up de tourisme de gastronomie
- L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et Basque Culinary Center (BCC) ont pris la tête d’une initiative pionnière pour le secteur du tourisme de gastronomie, en lançant un concours mondial ouvert aux start-up et aux entreprises naissantes ou plus mûres, qu’elles soient technologiques ou pas, porteuses d’idées novatrices capables de révolutionner et d’intégrer la gastronomie au tourisme, mais aussi d’inspirer aux touristes de nouvelles façons et de nouvelles raisons de voyager.
Le secteur du tourisme de gastronomie progresse sur la voie de l’innovation et de la diversification de l’offre. L’OMT, en collaboration avec son Membre affilié, Basque Culinary Center (BCC), lance le premier concours mondial de start-up de tourisme de gastronomie (1st UNWTO Gastronomy Tourism Start-up Competition) : c’est l’initiative de plus grande envergure, et la première à l’échelle mondiale, de repérage des nouvelles entreprises qui seront à la pointe de la transformation du secteur du tourisme de gastronomie.
Le patrimoine culturel immatériel est maintenant ce qui attire et retient les touristes. Le tourisme de gastronomie, en tant que composante et en tant que vecteur de la culture et de la tradition, est une ressource indispensable qui apporte de la valeur ajoutée et des solutions aux destinations ayant besoin de se démarquer en proposant des produits singuliers.
Le concours permettra de sélectionner les meilleures solutions et les projets les plus porteurs pour le secteur parmi des propositions pionnières d’application de technologies naissantes et de rupture et d’entreprises émergentes ou de start-up. Le concours est destiné à identifier des défis et des projets et à être un catalyseur des innovations qui transformeront le secteur du tourisme de gastronomie dans un avenir proche.
« L’innovation et les investissements touristiques ne sont pas une fin en soi, mais un moyen pour concevoir de meilleurs produits touristiques, améliorer la gouvernance du tourisme et mettre à profit la durabilité avérée du tourisme en créant des emplois et des débouchés » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili.
« L’éducation et l’innovation sont fondamentales pour développer un tourisme de gastronomie durable. À Basque Culinary Center, nous soutenons l’entrepreneuriat et le développement de nouveaux projets d’entreprise, pour assurer l’avenir du secteur. Aussi sommes-nous fiers de collaborer une fois de plus avec nos partenaires de l’OMT pour continuer à promouvoir, au moyen de cette initiative, l’entrepreneuriat et l’innovation liée au tourisme de gastronomie » a déclaré le Directeur de Basque Culinary Center, Joxe Mari Aizega.
L’OMT et Basque Culinary Center ont confié la recherche de start-up à BCC Innovation, dans le cadre de son programme Culinary Action! qui a permis l’accélération de près de 50 start-up apportant des solutions novatrices, durables et à forte valeur ajoutée à la chaîne de valeur de la gastronomie.
Durabilité et technologie
Les start-up doivent présenter des modèles d’activité en rapport avec la durabilité, respecter la chaîne de valeur, s’inscrire dans une démarche d’authenticité et de cohérence et valoriser le patrimoine culturel et local.
Les vainqueurs du concours pourront présenter leur projet au cinquième Forum mondial de tourisme de gastronomie [2-3 mai 2019, Saint-Sébastien (Espagne)] et auront la possibilité de bénéficier de conseils et d’un accompagnement personnalisé de la part des experts du BCC du programme d’accélération Culinary Action!
Toutes les informations sur les délais et conditions sont consultables à l’adresse https://www.gastronomytourismventures.org/en/ (en anglais)
À propos de l’OMT
L’Organisation mondiale du tourisme (OMT), institution spécialisée des Nations Unies, est une organisation internationale jouant un rôle central et décisif dans la promotion et le développement d’un tourisme responsable, durable et accessible à tous. C’est un forum mondial pour les questions de politique touristique et une source utile de connaissances dans le domaine du tourisme.
À propos de Basque Culinary Center (BCC)
Basque Culinary Center est un institut universitaire pionnier à l’échelle mondiale comprenant la faculté des sciences de la gastronomie rattachée à Mondragon Unibertsitatea et un centre d’innovation et de recherche, BCC Innovation. C’est la première faculté de gastronomie en Espagne et la seule au monde comptant aussi un centre de recherche-développement, avec un conseil d’administration composé de 11 des meilleurs chefs cuisiniers au monde. Basque Culinary Center a une mission de formation supérieure, recherche, innovation et promotion de la gastronomie et de l’alimentation. Par son action, il cherche à faire de la gastronomie un levier du développement socioéconomique.
En outre, BBC a pris l’initiative de créer BCC Innovation, centre technologique de gastronomie. Son but : faire que la création de savoir soit une source de richesse, favorise l’innovation dans les entreprises et stimule activement la création de nouvelles entreprises, assurant ainsi l’avenir du secteur. BCC Innovation aide les entrepreneurs à développer de nouveaux projets d’entreprise.
Tunisie : Mondial Tourisme est parti avec 92 vendeurs en éductour
Le tour-opérateur a organisé deux voyages en octobre pour présenter sa production Tunisie. Plus de 90 agents de voyages ont participé aux deux éductours à Hammamet et Djerba. Ils ont pu découvrir 2 Mondiclub.
Dans un contexte de forte reprise du marché français sur la Tunisie, Mondial Tourisme investit en formation des agences de voyages afin de soutenir son ambitieuse production hiver. La Tunisie représente 30 pages dans sa brochure générale, laissant la part belle aux longs séjours de 3 semaines et plus ainsi qu’aux courts séjours bien-être (4 jours/3 nuits).
Un premier éductour (3-8 octobre) au départ de Nantes, Marseille, Paris et Toulouse était consacré à la découverte du nord de la Tunisie. Hébergés au Mondiclub Vincci Marillia 4* à Hammamet, les participants ont pu tester la qualité des installations.
Les agents de voyages ont aussi pu visiter les autres établissements majeurs de la production sur Monastir et Hammamet. Un dîner de gala avec mets orientaux et spectacle traditionnel a clôturé ces 4 jours.
Un second éductour (du 11 au 14 octobre) au départ de Paris et Lyon était dédié à la visite du sud du pays. Les agences ont pu profiter des installations du produit phare de la production le Mondiclub Aladin Djerba 4* où ils ont séjourné 3 nuits.
Parmi les temps forts du programme, citons une journée d’excursion à Tataouine et Chenini, village troglodytique berbère.
Premier tour-opérateur sur la Tunisie en 2017 avec 47.000 clients en voyages à forfait, Mondial Tourisme a connu un été record sur la destination avec 51.000 clients sur les 10 premiers mois de l’exercice 2018.
L’importance des engagements aériens au départ de 10 villes (Lille, Lyon, Marseille, Mulhouse, Nantes, Nice, Paris, Toulouse, Brest et Deauville) vers 3 destinations (Djerba, Monastir, Tunis) avec plusieurs rotations par semaine pour certaines, est une des recettes du développement de Mondial Tourisme dans un marché en pleine reprise.
Hausse de 8,3% du PIB du tourisme en 2017 (HCP)
Le PIB touristique s’est chiffré à 72,4 MMDH en 2017 contre 66,9 MMDH en 2016.
Le Produit intérieur brut (PIB) du tourisme s’est nettement amélioré en 2017. Il s’est ainsi apprécié de 8,3% contre 5% en 2016, se chiffrant à 72,4 milliards de DH, contre 66,9 milliards un an plus tôt, indique le Haut commissariat au Plan (HCP). Sa contribution au PIB national a pour sa part augmenté à 6,8% au titre de l’année écoulée, contre 6,6% en 2016.
S’agissant de la production de ce secteur, elle s’est chiffrée à 109,3 MMDH en 2017 au lieu de 100,8 milliards en 2016 avec un taux d’accroissement de 8,5%. La valeur ajoutée est passée de 52,9 MMDH en 2016 à 58,1 MMDH en 2017, soit une croissance de 9,9%.
Pour sa part, la consommation intérieure du tourisme s’est établie à 124,1 MMDH en 2017 au lieu de 114,8 milliards en 2016, en progression de 8,2%. Elle est principalement portée par l’accroissement de 8,8% sur un an de la consommation intérieure du tourisme récepteur, à 84 milliards de DH. Sa part dans la consommation intérieure s’est accrue de 67,3% en 2016 à 67,7% en 2017.
La consommation intérieure du tourisme interne et émetteur passe, pour sa part, à 40,1 milliards, en progression de 7% en un an. Sa part dans la consommation intérieure a baissé de 32,7% en 2016 à 32,3% l’année dernière.
Dette publique: Banchaaboun aura les mains « libres » sur les crédits
« Les finances publiques sont dans une très mauvaise passe. Avec un banquier chevronné à la tête du ministère des Finances, il reste à espérer que son génie sera à même de sauver la mise ». C’est ainsi que nous concluions notre article consacré à la dette publique il y a de cela deux jours.
Aujourd’hui, Mohamed Benchaaboun, ministre des Finances, aura, en principe, les pleins pouvoirs pour mettre en application ces idées en la matière.
En effet, à l’ordre du jour du Conseil de Gouvernement tenu ce jeudi figure l’adoption de trois projets de décrets lui délégant l’ensemble des pouvoirs relatifs à la politique du crédit et de la dette publique:
-la contraction de prêts intérieurs
-la contraction de prêts extérieurs
-la contraction de crédits pour remboursement d’autres prêts et pour couvrir les risques liés à la variation des taux d’intérêt.
D’habitude, la signature finale en la matière, revient au Chef du Gouvernement, comme l’assure Driss Effina, économiste, président du Centre indépendant des analyses stratégiques.
S’agit-il d’un partage à l’amiable des pouvoirs entre PJD et RNI sur le modèle de la délégation, sous le mandat Benkirane, de la gestion du Fonds de développement rural au ministère de l’Agriculture? Une affaire qui, rappelons-le, avait suscité nombre de commentaires à l’époque.
Pour Driss il n’en est rien mais il s’agirait davantage d’une mesure visant à gagner en rapidité et efficacité d’exécution dans un domaine où le ministre des Finances est, de toutes les manières, plus compétent que le Chef de Gouvernement.
Pour ce qui est de la gravité de ce type de décisions engageant l’avenir du pays d’où la nécessité de les garder sous l’autorité directe du Chef de Gouvernement, Effina fait observer qu’il y a plusieurs autres types de décisions aussi importantes et qui sont prises par des responsables qui ne sont parfois même pas dans le gouvernement.
Exemple: lorsqu’une grande entreprise publique contracte un prêt extérieur en engageant la garantie de l’Etat c’est son DG qui signe.
Une lecture que confirme Najib Akesbi, économiste et professeur à l’IAV. Ce dernier précise que ces décrets relèvent de la routine gouvernementale et que ce n’est pas nouveau. Il attire l’attention toutefois sur le fait que le ministre des Finances ne peut agir que dans le cadre des limites, notamment en termes de montants de prêts autorisés, fixées dans le cadre de la Loi des Finances.
Or, la loi des Finances 2019 n’est pas encore adoptée. « Peut être que cela concerne la loi des Fiances 2018 », pense notre source.
En gros, il s’agirait aujourd’hui de régulariser la situation en donnant à Benchaaboun les pouvoirs qu’avait auparavant Mohamed Boussaid.
En tout cas l’actuel ministre des Finances aura à gérer un déficit en ressources structurel qui va en s’aggravant.
« Le Maroc, au vu de ses ressources et de la faible croissance, a structurellement un besoin de 30% et plus à combler pour boucler ses dépenses. Ce qui rend le recours à la datte inéluctable », explique Najib Akesbi.
Le meilleur moyen donc de sortir de cet engrenage est d’améliorer les recettes fiscales en attirant davantage d’IDE et en favorisant une croissance plus importante, autour de 5 à 8% sur une longue durée.
Comment y arriver? Le nouveau modèle de développement en préparation sur demande royale devra certainement apporter les réponses requises.
Le 19 octobre 2018
Source Web : CNT
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