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Filière équine. Le Maroc devient un challenger à l'échelle internationale

Filière équine. Le Maroc devient un challenger à l'échelle internationale

A l'occasion de la tenue de la 9e édition du Salon du cheval, du 10 au 16 octobre dans l'enceinte du Parc d'expositions Mohammed VI d'El Jadida, la Société royale d'encouragement du cheval (Sorec) a dévoilé le bilan de sa stratégie concernant la filière équine au Maroc. Le point.

"Entre 2007 et 2015, l'apport de la filière équine à la production de richesse au Maroc a presque doublé. De 3,4 milliards de DH en 2007, il se chiffre à 6 milliards de DH en 2015" s'est félicité Mia Bengelloun, responsable Business development de la Sorec, durant un bref entretien avec Médias24, en marge de la journée Sorec, organisée ce mercredi 12 octobre dans le cadre de la 9e édition du Salon du cheval.

Et d'ajouter: "Si les Allemands, Anglais ou Français demeurent les leaders mondiaux de la filière équine, le Maroc et la Turquie se positionnent désormais comme de véritables challengers, grâce à leurs investissements importants dans ce secteur". A noter qu'en 2015, le business des chevaux au Maroc compte 30.000 emplois (directs et indirects) et contribue à 0,61% du PIB national.

A en croire l'ensemble des chiffres communiqués par les responsables de la Sorec durant cet événement dédié à la presse, l'évolution de la filière équine au Maroc entre 2011 et 2015 a été significative. Et pour preuve, rien que sur le terrain de la croissance du cheptel national des chevaux, le nombre de naissances par an a augmenté de 800 chevaux sur les cinq principales races du Royaume, à savoir le barbe, le pur-sang arabe, l'arabe-barbe, le pur-sang anglais et l'anglo-arabe. En 2015, la croissance a été de 6.300 naissances, toutes races confondues.

Le bilan est également positif dans le volet de la sauvegarde et de la mise en valeur du cheval barbe, race considérée par les spécialistes comme l'emblème équestre du Maroc. Le nombre de naissances de cette dernière a été multiplié par trois depuis 2011.

De leur côté, le volet "professionnalisation, la structuration et le renforcement de la filière des courses hippiques" de la stratégie lancée en 2011 par la Sorec ont permis l'organisation de 500 courses additionnelles, entre 2011 et 2015.

Quid des infrastructures et du développement de l'utilisation du cheval, les deux autres volets de la stratégie de la Sorec? Dans le premier, trois projets phares sont à retenir: la rénovation et l’équipement des haras nationaux et des stations de monte équine, l'ouverture de l’hippodrome de Marrakech, prévue fin 2016 et celle d'un centre d’entraînement à Bouznika, prévue début 2017.

Concernant le deuxième volet, la Sorec a misé principalement sur l'organisation des concours de tbourida, qui sont au nombre de 21 par an depuis 2011 et la formation via le développement de l'offre de l'école d'art équestre moderne de Marrakech, dont les lauréats ne sont autres que les jockeys qui impresionnent les visiteurs par des performances de voltige, durant cette 9e édition du Salon du cheval.

Rappelons enfin que la Sorec est une entreprise publique créée en 2003 et est sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime. Ses missions sont:

>L’encadrement de l’élevage et l’amélioration de la race chevaline dans les haras nationaux.

>L’organisation des courses hippiques dans les hippodromes.

>La gestion des jeux hippiques.

>La réalisation et l’exploitation des infrastructures hippiques.

Le 13 Octobre 2016
SOURCE WEB Par Médias 24

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