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Énergies renouvelables La BID et la SIE lancent un fonds d’investissement au Maroc

Énergies renouvelables La BID et la SIE lancent un fonds d’investissement au Maroc

La convention de partenariat a été paraphée par Ahmad Mohamed Ali Al Madani, président de la BID, et Ahmed Baroudi, directeur général de la SIE, en marge du Forum de l’investissement souverain organisé par la BID du 11 au 13 avril à Rabat. Ph. Kartouch

Le groupe Banque islamique pour le développement (BID) et la Société d’investissement énergétique (SIE) ont signé, hier à Rabat, une convention de partenariat pour la création d’un fonds d’investissement spécialisé dans les énergies renouvelables. Le fonds sera lancé officiellement lors de la COP22 en novembre prochain à Marrakech.

Les énergies renouvelables continuent d’attiser l’appétit des investisseurs. Le groupe Banque islamique pour le développement (BID), dont le Maroc est membre actif, a signé hier à Rabat une convention de partenariat avec la Société d’investissements énergétiques (SIE). Objectif : la création d’un fonds d’investissement spécialisé dans les énergies renouvelables. Le fonds en projet sera lancé officiellement en novembre prochain lors de la COP 22 à Marrakech. «À travers ce fonds, nous allons pouvoir lancer des projets dans les énergies renouvelables au Maroc mais aussi dans certains pays de l’Afrique et les autres pays membres de la BID», déclare Mohamed Hadi, directeur des investissements au sein de la BID.

La convention a été paraphée par Ahmad Mohamed Ali Al Madani, président de la BID, et Ahmed Baroudi, directeur général de la SIE, en marge du Forum de l’investissement souverain organisé par la BID du 11 au 13 avril à Rabat.Selon Mohamed Hadi, les partenaires n’ont pas encore convenu du montant à injecter dans ce fonds. «D’ici novembre prochain, nous allons définir avec les différentes parties prenantes les paramétrages de ce fonds et les montants à y injecter», précise Hadi.

Le président de la BID a également pris part à Rabat à l’inauguration des travaux d’aménagement du projet Green Tech Valley qui sera niché dans le Bouregreg et d'un coût de 2,5 milliards de DH (Cf.www.Lematin.ma). Il s’agit d’une cité d’affaires, de santé, de bien-être et de loisirs, conçue selon les «dernières innovations» technologiques en matière de développement durable et d’économie d’énergie. Le projet est le fruit d’un partenariat avec la BID et Marita Group. Le groupe Banque islamique signe ainsi sa première participation directe en capital dans un projet privé, avec la contribution de groupes technologiques et de recherche.

Selon Mohamed Hadi, le Maroc est l’un des premiers bénéficiaires des investissements de la BID. «Nos investissements au Maroc concernent plusieurs secteurs, dont les infrastructures et les énergies renouvelables. La dynamique que connaît le pays dans plusieurs secteurs représente du potentiel pour la BID», indique-t-il. Selon lui, le groupe BID est aujourd’hui intéressé par le marché de la finance participative au Maroc. «Nous sommes prêts à investir dans l’une des banques qui seront lancées prochainement», assure le responsable. Rappelons que le groupe dispose d’un bureau de représentation à Rabat.

Le 14 Avril 2016
SOURCE WEB Par Le Matin

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