IRSEC’19 : Agadir accueillera les pionniers mondiaux dans le domaine des énergies renouvelables et durables

La perle du sud, Agadir, accueillera du 27 au 30 novembre prochain la 7e Conférence Internationale sur les Énergies Renouvelables et Durables (IRSEC19). Organisée par l’Espace Méditerranéen de Technologie et d’Innovation (MSTI), en partenariat stratégique avec l’Agence Marocaine pour l’Énergie Durable (MASEN), et l’Université Mohammed V de Rabat (UM5), cette manifestation connaitra la participation de pionniers mondiaux dans le domaine des énergies renouvelables et durables.
Les organisateurs soulignent que « l’IRSEC se positionne désormais comme la plus grande conférence scientifique en Afrique et la région MENA dans les domaines des énergies renouvelables, et ce au vu des publications scientifiques qui ont lieu sous sa houlette. En effet, ce sont plus de 1100 publications indexées (50 % du Maroc), qui sont issues de cette conférence. De plus, les organisateurs ambitionnent à ce que cet événement contribue à l’amélioration de la position du Maroc, à l’échelle internationale, parmi les producteurs scientifiques ».
Pour Youssef Zaz, Enseignant-chercheur à l’université Abdelmalek Essaâdi et président de MSTI (Mediterranean Space of Technology and Innovation), « c’est un bon indice de nombre de publications indexées. Ça permet de mieux classer le Maroc au niveau scientifique et d’améliorer le classement du Maroc au niveau de la recherche scientifique ».
Dans les détails, notre interlocuteur nous a expliqué que la conférence connaitra la participation d’un grand nombre de chercheurs confirmés, de renommée, et qui sont bien classés au niveau mondial.
Pour cette 7e édition, il y’aura le N° 1 mondiale dans le domaine des batteries au lithium-ion, à savoir le Dr Amine Khalil, qui vient de remporter le prestigieux « prix mondial de l’énergie 2019 », et qui lui sera remis par le président Russe en personne, Vladimir Poutine.
Mais pas que, le professeur Rachid Yazami N° 1 du lithium sera également de la partie. Il s’est vu décerner en 2014 à Washington le prestigieux prix « Charles Stark Draper » de la National Academy of engineering. « C’est l’équivalent du prix Nobel pour les ingénieurs », nous explique Professeur Zaz.
Seront aussi présents lors de cet événement des chercheurs de renommée qui animeront des conférences plénières. « Ils viendront des quatre coins du monde », nous affirme notre interlocuteur, notamment des États-Unis, du Brésil du Japon et d’autres pays. « Il y a un pourcentage de chercheurs qui ont toujours été conviés dans les 6 précédentes éditions, mais il y a chaque année de nouveaux participants. On essaie de fidéliser certains noms, qui ont une certaine valeur scientifique. C’est important quand il s’agit d’une conférence qui a une certaine pérennité. Toutefois, il y a d’autres chercheurs qui animent et qui donne une valeur ajoutée aux conférences » indique-t-il à Hespress Fr.
Lors de la dernière édition de l’IRSEC, 440 chercheurs de 32 nationalités ont participé à l’événement. Pour cette édition, Youssef Zaz souligne qu’il « essaie de profiter de l’occasion pour créer un espace entre les industriels et les scientifiques. Un espace d’exposition qui sera aménagé sur place pour accueillir les industriels et les scientifiques pour la possibilité de monter des projets ».
Une opportunité pour le Maroc de « briller »
Les organisateurs ont pour objectif de monter des projets et des recherches au royaume et donner l’occasion aux chercheurs marocains de rencontrer des experts, des chercheurs, des industriels et des décideurs intervenant dans les domaines des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, et, pourquoi pas, avoir la possibilité de travailler à leur côté.
« L’occasion est donnée aux chercheurs marocains d’assister à des présentations. Ils auront la possibilité de monter des projets. Il y “en a même qui arrive à décrocher des stages et des thèses en cotutelle avec des organismes internationaux. Et il y a même des sociétés et universités qui participent à l’événement pour chercher des doctorants et les recruter » nous explique Zaz.
En effet, lors des éditions précédentes, plusieurs universitaires et industriels marocains ont pu présenter leurs travaux de recherche à des experts, et sont parvenus à dénicher des opportunités de collaboration pour monter et financer des projets.
Il est à souligner que l’IRSEC est appuyé techniquement par deux organismes internationaux de renom, à savoir IEEE (Institute of Electrical adn Electronics Engineers) et ISES (International Solar Energy Society).
Le champ d’application de cet événement couvre un large éventail de sujets d’actualité, notamment les technologies liées aux énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, les énergies vertes, les changements climatiques, les systèmes énergétiques durables et les réseaux intelligents.
De même, un grand espace d’exposition sera aménagé pour accueillir les industriels nationaux et internationaux, et déjà plusieurs sociétés de renom ont montré, à ce jour, l’intérêt d’y participer, avancent les organisateurs.
L’appel à candidature est ouvert jusqu’au 3 septembre 2019, pour inviter les chercheurs du monde entier à soumettre leurs travaux de recherche sur le lien suivant (http://med-space.org/irsec19/submission). Un comité de plus de 120 experts évaluera les travaux pour sélectionner ceux qui seront invités à présenter leurs projets à l’IRSEC 2019.
Le 15/08/2019
Source web Par hespress
Les tags en relation
Les articles en relation

Compétitivité durable: le Maroc ne s’en sort pas bien
Solability, un think tank international spécialisé dans le conseil en gestion durable, vient de publier un indice qui classe le Maroc à la 133e place sur 180...

Les gouvernements appelés à dépenser deux fois plus dans l'énergie renouvelable
Pour garantir la sécurité climatique de la planète d'ici à la fin de la décennie, une bonne partie des 10. 000 milliards de dollars d'investissemen...

Le Maroc Attire 117 Millions de Dollars d'Investissements Privés en Infrastructures en 2023
Dans un rapport récent, la Banque mondiale révèle que le secteur privé a investi 117 millions de dollars dans des projets d'infrastructure au Maroc en 2...

La centrale solaire Noor Ouarzazate III a réalisé sa première synchronisation
Sener s'apprête à démarrer les derniers essais à Noor Ouarzazate III, après avoir achevé en août dernier la première synchronisation de l'instal...

Energies renouvelables : nouveaux accords entre le Maroc et Israël
Des scientifiques spécialistes de l’énergie originaires du Maroc et d’Israël ont été accueillis hier, jeudi 29 septembre, par le centre pour l’énerg...

Le Maroc dans le TOP 5 des pays africains valorisés par les investisseurs sur la période 2016-2020
Le Maroc figure dans le TOP 5 des pays africains valorisés par les investisseurs sur la période 2016-2020, selon une enquête sur la perception des investisse...

Donald Trump : le leader libre
Trump, qu’on est parfaitement libre de détester et de mépriser pour cent raisons, est en passe de s’imposer tout naturellement comme le « leader » du mo...

Indice de Performance Climatique 2025 : Le Maroc en 8e Position, Leader Africain et Arabe dans la Co
Le Maroc confirme son leadership mondial dans la transition vers la neutralité carbone en atteignant la 8e place de l’Indice de Performance Climatique 2025 (...

La première route solaire au monde sera française !
C’est une première mondiale : le 24 octobre dernier, la ministre de l’Environnement, de l’énergie et de la mer, Ségolène Royal, s’est rendue dans l�...

Hydrogène vert : le Maroc poursuit sa lancée vers la transition énergétique
D’ici 2030, le Maroc veut porter la part des énergies renouvelables à plus de 52 %. À cet effet, il a développé un modèle énergétique favorable à la ...

Gestion de l'eau au Maroc : solutions face au stress hydrique
Face au stress hydrique structurel et à la sécheresse persistante depuis six ans, le Maroc a opéré un changement de paradigme en adoptant un modèle d'a...

Energie : asphyxiée par la Russie, le Maroc pourra-t-il être une alternative pour l’Europe ?
Dans une profonde inquiétude par rapport à la question énergétique, l’Europe souhaite de toute urgence se débarrasser de sa dépendance vis-à-vis du pé...