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ADN d’un potier de 4600 ans : révélations sur l’Égypte antique

ADN d’un potier de 4600 ans : révélations sur l’Égypte antique

Pour la première fois, des scientifiques ont réussi à séquencer le génome complet d’un Égyptien de l’Ancien Empire, grâce à l’analyse de l’ADN extrait d’une dent vieille de 4600 ans. Cette avancée majeure, publiée dans Nature, repose sur les restes d’un potier inhumé à Nuwayrat, au sud du Caire, bien avant la généralisation de la momification. L’absence de substances d’embaumement a permis une meilleure conservation de l’ADN.

L’individu vivait sous la III? dynastie, une période où se consolidaient les fondations de la civilisation pharaonique : centralisation du pouvoir à Memphis, hiérarchies sociales et premiers tombeaux en pierre. Enterré dans un vase funéraire de qualité, ce potier jouissait probablement d’un certain statut.

Les analyses génétiques révèlent un patrimoine majoritairement nord-africain, avec environ 20 % d’ascendance moyen-orientale, notamment mésopotamienne. Ce résultat confirme les hypothèses archéologiques formulées depuis les années 1970 : l’Égypte antique n’était pas ethniquement homogène mais façonnée par des échanges culturels et humains anciens avec le Levant et la Mésopotamie.

Bien que les auteurs appellent à la prudence — un seul génome ne peut représenter toute une population — cette découverte constitue une preuve biologique inédite du brassage génétique à l’origine de l’Égypte ancienne. Elle ouvre la voie à de nouvelles études sur la diversité génétique des premières dynasties.

L’homme de Nuwayrat permet ainsi de réviser notre vision de l’Égypte antique, loin d’un mythe d’isolement culturel, et ancrée dans une histoire de circulations régionales et de métissages anciens.

Le 29/07/2025

Source web par : presse-citron?

https://www.presse-citron.net/premieres-origines-genetiques-legypte-antique-decryptees/

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