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UA : l’Algérie échoue à intégrer le Conseil de paix

UA : l’Algérie échoue à intégrer le Conseil de paix

Les élections des nouveaux membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), entamées le 12 février 2025 à Addis-Abeba, n’ont pas abouti, laissant l’Algérie sans le siège qu’elle convoitait. En lice pour remplacer le Maroc au sein de cet organe stratégique, Alger n’a pas obtenu la majorité requise, malgré une intense campagne diplomatique.

Un revers pour la diplomatie algérienne

Depuis 2021, le Maroc siège au CPS et briguait un renouvellement de mandat. L’Algérie, qui avait dominé cette instance entre 2003 et 2021, espérait y faire son retour en s’appuyant sur le principe de rotation géographique. Toutefois, plusieurs pays n’ont pas soutenu sa candidature, entraînant un report des élections dans un délai d’un à deux mois.

Cet échec met en évidence la perte d’influence d’Alger au sein de l’UA. Malgré ses efforts pour mobiliser des soutiens et dénoncer une prétendue « hégémonie » marocaine au sein des instances panafricaines, la diplomatie algérienne n’a pas réussi à convaincre les États membres.

Un Maroc solidement ancré au sein de l’Union africaine

Le Royaume, dont le mandat au CPS court jusqu’en mars 2025, a bénéficié d’un large soutien de ses partenaires africains. Son engagement en faveur de la paix et de la sécurité sur le continent ainsi que sa stratégie diplomatique proactive lui ont permis de contrer les manœuvres algériennes.

À la suite de cet échec, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a quitté Addis-Abeba avant la fin des travaux, selon plusieurs sources diplomatiques.

Le Conseil de paix et de sécurité : un organe clé de l’Union africaine

Le CPS est un organe décisionnel permanent de l’UA chargé de la prévention et de la gestion des conflits sur le continent. Il est composé de 15 membres élus selon un principe de rotation et de représentation régionale équitable :

  • 4 sièges pour l’Afrique de l’Ouest
  • 3 sièges pour l’Afrique Centrale
  • 3 sièges pour l’Afrique de l’Est
  • 3 sièges pour l’Afrique Australe
  • 2 sièges pour l’Afrique du Nord

L’échec de l’Algérie lors de ces élections confirme l’évolution des rapports de force au sein de l’UA. Autrefois influente, la diplomatie algérienne peine à rassembler des soutiens, tandis que le Maroc consolide progressivement sa position sur la scène panafricaine.

Le prochain scrutin sera déterminant pour le renouvellement du CPS et la recomposition des équilibres géopolitiques en Afrique.

Le 13/02/2025

Rédaction de lanouvelletribune

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