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Ressources en eau du Maroc : Précipitations et barrages 2024-2025

Ressources en eau du Maroc : Précipitations et barrages 2024-2025

Depuis le début des pluies en septembre 2024 jusqu’au 3 février 2025, le Maroc a observé des changements significatifs dans sa gestion de l'eau. Les précipitations ont varié de 4 mm à 148 mm, avec un pic de 335 mm mesuré à la station de Jbel Outka, située dans le bassin de Sebou. Cependant, ces volumes restent inférieurs de 36 % par rapport à la moyenne des années précédentes.

Le déficit hydrique observé, avec des pluies inférieures de 36 % à la normale, révèle un manque structurel d’eau dans le pays. Les bassins hydrauliques ont connu des variations notables : le bassin de Drâa-Oued Noun a enregistré une augmentation de 20 % par rapport à la moyenne, tandis que le bassin de Sakia El Hamra-Oued Eddahab a souffert d’une chute drastique de -78 %.

Amélioration des réserves d’eau grâce aux dernières précipitations

Entre le 30 janvier et le 2 février 2025, les pluies récentes ont légèrement amélioré les réserves d'eau des barrages, avec un apport total estimé à 18 millions de m³. Cette amélioration a principalement profité aux bassins du nord, tels que Loukkos (2,4 millions de m³), Sebou (5 millions de m³) et Oum Errabia (9,6 millions de m³).

Grâce à ces apports, le taux de remplissage des barrages a atteint 27,7 %, contre 23,12 % à la même période l’année dernière, portant le volume total des réserves à 4,66 milliards de m³. Cependant, ces niveaux demeurent largement insuffisants par rapport à la moyenne historique, avec un déficit de 72 % par rapport aux années précédentes.

Les barrages ayant bénéficié des dernières pluies

Certaines grandes retenues d'eau ont particulièrement bénéficié des récentes précipitations. Le barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah a reçu 4,8 millions de m³, tandis que le barrage Bin El Ouidane a accumulé 4,3 millions de m³. Les barrages Ahmed El Hansali, Mohammed V et Allal El Fassi ont respectivement enregistré des apports de 3,2 millions, 2,8 millions et 2,8 millions de m³.

Bien que ces apports aient contribué à une amélioration légère des réserves, le déficit hydrique reste considérable. Ce phénomène, accentué par les changements climatiques, souligne la nécessité de renforcer les stratégies de gestion des ressources en eau pour garantir la sécurité hydrique du pays à long terme.

Le 05/02/2025

Rédaction de lanouvelletribune

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