Le Maroc, leader en réputation en Afrique et dans le monde arabe en 2024, selon le rapport de Reputation Lab

Le Maroc se distingue en 2024 comme le pays africain et arabe au score de réputation le plus élevé dans le classement mondial de Reputation Lab, révèle le quotidien L’Economiste en s’appuyant sur le rapport « La réputation du Maroc dans le monde en 2024 », élaboré pour l’Institut royal des études stratégiques (IRES). Malgré ce positionnement de premier plan, le rapport souligne quelques marges de progression.
L’étude, qui se base sur les données de RepCore Nations 2024, a été réalisée en mars et avril 2024 et montre une hausse de 0,8 point de l’indicateur de réputation externe du Maroc, atteignant 48,7 points. Cette amélioration permet au Royaume de grimper à la 30e place mondiale, gagnant ainsi quatre places par rapport à l’année précédente.
Le Maroc obtient de meilleures perceptions dans plusieurs domaines, tels que la « protection de l’environnement », la qualité de ses « dirigeants respectés », et la « qualité des produits et services ». Toutefois, certains indicateurs, dont la notoriété des « marques et entreprises », enregistrent une légère baisse. Sur le plan géographique, le Maroc voit son image progresser particulièrement en Chine, en Corée du Sud, ainsi qu’en Afrique du Sud, au Nigéria et au Kenya.
Le pays suscite également un fort intérêt touristique auprès des citoyens des pays du G7 et de la Russie, où l’indicateur de l'intention de visite dépasse la moyenne mondiale des 60 pays au PIB le plus élevé. L’initiative Royale pour l’Afrique Atlantique, promue par le Souverain, a largement contribué à ce rayonnement, avec des retombées positives marquées dans des pays comme la Turquie, l’Inde, la Chine et le Nigéria.
Le rapport met aussi en évidence des différences entre la perception des Marocains et celle des étrangers (notamment du G7 et de la Russie) vis-à-vis du Maroc. Si, globalement, les Marocains ont une meilleure opinion de leur pays, ils restent moins confiants que les observateurs étrangers sur des aspects tels que « l’usage efficace des ressources publiques », la « qualité du système éducatif », « l’environnement institutionnel et politique », ainsi que le « bien-être social » et « l’éthique et transparence ». Selon L’Economiste, ces points faibles sont des défis essentiels à relever pour préserver et renforcer la réputation du Maroc, tant à l’intérieur qu’à l’international.
En consolidant ses points forts et en relevant ces défis, le Maroc pourrait continuer à renforcer sa position en tant que leader de réputation dans le monde arabe et en Afrique.
Le 28/10/2024
Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani
www.darinfiane.comwww.cans-akkanaitsidi.net www.chez-lahcen-maroc.com
Les tags en relation
Les articles en relation

Le Maroc, Moteur des Investissements en Afrique : Analyse d'un Rapport de l'OCDE et de l'Union Afric
Selon un rapport conjoint de l'OCDE et de l'Union Africaine sur l'investissement dans le développement durable en Afrique, le Maroc se démarque co...

Réchauffement climatique : Préoccupations du CESE sur l’état des ressources naturelles
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a tenu, le 31 août 2023, la 149ème session ordinaire de son assemblée générale, laquelle s'est...

Forum de haut niveau sur l'intelligence artificielle à Rabat : les pays africains unis pour une str
Plus de 20 pays représentés par des délégations de haut niveau et d'experts se sont réunis à Rabat pour discuter de la nécessité d'aborder les e...
.webp)
Qualité de vie : le Maroc en tête de liste des pays africains
Dans un récent classement publié par News and World Report, 9 pays africains sont reconnus comme offrant la meilleure qualité de vie à leur population. C...

Energies: Ce que peut apporter le Maroc au continent
Contribuer à la création d’un marché africain et à son intégration à l’Europe RH et transfert du savoir-faire, décisifs pour la coopération régi...

Le Maroc, destination phare des Russes en Afrique : 38% des réservations d'hôtels en 2024
La demande de voyages au Maroc parmi les touristes russes est en forte croissance, consolidant ainsi la position du Royaume en tant que destination africaine la...

À travers DFC, Washington finance une installation de recyclage au Maroc
La Société américaine de financement du développement international (DFC) a récemment approuvé un projet de financement de plusieurs installations de recy...

Eau, tourisme et agriculture L’IRES pointe les insuffisances des politiques sectorielles en matiè
La stratégie de développement agricole, dit Plan Maroc vert, a également été critiquée. L’Institut royal des études stratégiques apporte sa contrib...

Le Zimbabwe souhaite rejoindre la Nouvelle banque de développement des BRICS : un pas vers un souti
Le Zimbabwe, avec une population de plus de 16 millions d'habitants, envisage de rejoindre la Nouvelle banque de développement (NBD) des BRICS, une démarc...

XV Sommet des BRICS : un nouveau point de départ historique pour Pékin et Prétoria
« Aujourd’hui, alors que nous connaissons un nouveau point de départ historique, transmettre l’amitié, approfondir la coopération et renforcer la coordi...

Connexion Internet en Afrique : Disparités, Défis et Avancées vers la 5G
La qualité de la connexion Internet en Afrique varie significativement selon les pays, avec des écarts marqués entre les technologies utilisées, allant de l...