Pèlerinage difficile pour certains Marocains : témoignages poignants de La Mecque et Médine

Des pèlerins marocains ont exprimé leurs plaintes concernant les nombreuses contraintes rencontrées à La Mecque et à Médine, incluant des conditions d’hébergement, de transport et de restauration très difficiles. Voici une revue de presse parue dans **Assabah**.

En cette année 1445 de l’Hégire, le pèlerinage du Hajj a été une épreuve particulièrement éprouvante pour certains pèlerins marocains. **Assabah**, dans son édition du mercredi 19 juin, relaie les témoignages poignants de ceux qui ont vécu de nombreux désagréments lors de leur séjour.

De nombreux pèlerins ont rapporté que les services de restauration, de transport et les conditions d’hébergement étaient catastrophiques, rendant le pèlerinage presque impossible à accomplir. Une femme a raconté que les contraintes les plus sévères ont été rencontrées par des Marocaines dans la vallée de Mina, près de La Mecque, où un des rites les plus importants du pèlerinage a lieu. Elles devaient être accueillies dans des tentes aménagées, mais se sont retrouvées dans des conditions de surpeuplement extrêmes, certaines tentes abritant plus de 240 personnes.

Les témoignages concordent sur les conditions difficiles : certaines femmes ont été assignées à des lits superposés, rendant toute sortie du lit impossible tant que celui du dessous était occupé, même pour aller se soulager. Des femmes âgées ont dû monter sur des matelas en hauteur, une tâche particulièrement ardue pour elles.

Certaines pèlerines ont comparé leurs conditions d’hébergement à Mina à celles de cellules de prisons collectives, exacerbées par la chaleur intense. Malgré des contacts avec les responsables de la délégation marocaine, aucune solution n’a été apportée à leurs réclamations.

**Assabah** rapporte également des cas présumés d’arnaques : certains pèlerins transportés depuis Mina ont été déposés loin de leur destination prévue, malgré les assurances qu'ils avaient reçues.

Il est à noter que tous les pèlerins n’ont pas vécu les mêmes difficultés. Ceux ayant souffert de ces contraintes appartenaient aux « quotas des arrondissements », alors que d’autres groupes de pèlerins ont eu des expériences nettement plus positives.

Le 21/06/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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