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Le Maroc prévoit d'investir entre 100 et 150 milliards de dollars dans des projets d'envergure d'ici 2030, visant une croissance de 6 %

Le Maroc prévoit d'investir entre 100 et 150 milliards de dollars dans des projets d'envergure d'ici 2030, visant une croissance de 6 %

D'ici 2030, le Maroc a l'ambition de réaliser des projets d'envergure dans divers secteurs, tels que les infrastructures sportives, l'habitat, le transport, le tourisme, l'eau et l'industrie. Selon les estimations de BMCE Capital Global Research, ces projets nécessiteraient un investissement compris entre 100 et 150 milliards de dollars, rapporte le magazine Challenge.

Le financement de ces projets serait assuré par l'État, la coopération internationale et des investissements privés. Parmi les projets les plus médiatisés, on trouve les infrastructures sportives liées à la CAN 2025 et à la Coupe du monde 2030, dont le coût est estimé entre 2 et 3 milliards de dollars. Toutefois, d'autres chantiers nécessiteront des ressources encore plus importantes.

Parmi les projets les plus coûteux, on peut citer la mise en œuvre de la stratégie industrielle 2030 (35 à 60 milliards de dollars), les infrastructures hydrauliques (40 milliards de dollars) et les grands projets logistiques dans le cadre de la stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique (3 milliards de dollars). Ces projets seraient principalement financés par la coopération internationale et le secteur privé.

L'État marocain cofinancera également d'autres projets, tels que le programme de relance du logement social et la généralisation de la protection sociale, ainsi qu'une partie des financements liés aux infrastructures de transport. Grâce à ces investissements, le Maroc espère atteindre une croissance économique de 6 % d'ici 2035.

Cependant, pour l'année 2024, les prévisions de croissance restent prudentes, oscillant entre 2,1 % et 3,5 %, en raison d'une contraction de la valeur ajoutée agricole causée par des conditions pluviométriques défavorables. Le déficit budgétaire devrait quant à lui se stabiliser en 2024, grâce à une augmentation des recettes fiscales et à une réduction des dépenses de compensation.

Le 11/06/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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