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Le Maroc envisage la construction d'un terminal flottant de GNL à Nador West Med d'ici 2026

Le Maroc envisage la construction d'un terminal flottant de GNL à Nador West Med d'ici 2026

Le Maroc prépare le lancement d'un appel d'offres cet été pour la construction d'un terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le port de Nador West Med, selon une présentation de Abdelghafour El Hadjaoui, responsable du pétrole et du gaz au ministère de la Transition énergétique, rapportée par Reuters.

Le ministère marocain espère finaliser le bouclage financier du projet en 2025, avec une construction, une mise en service et un démarrage des opérations commerciales prévues pour 2026. Une fois achevé, le terminal GNL sera raccordé à un gazoduc existant, qui permet au Maroc d'importer chaque année 0,5 milliard de mètres cubes (bcm) de GNL depuis les terminaux espagnols. Cette quantité est suffisante pour alimenter deux petites centrales électriques.

Par ailleurs, comme précédemment rapporté par Le Desk, Chart Industries, une société américaine spécialisée dans la conception et la fabrication d'équipements pour les marchés de l'énergie propre et des gaz industriels, a annoncé qu'elle fournirait les premières unités de regazéification de GNL au Maroc. Cette sélection de Chart Industries fait écho à l'appel à manifestation d'intérêt (AMI) lancé par le ministère de l'Énergie en 2021 pour la conception et la mise en place d'une solution maritime d'approvisionnement en gaz naturel du marché national par une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU).

L'AMI avait suscité l'intérêt de plusieurs entreprises et opérateurs internationaux, ce qui avait poussé le ministère à prolonger la période de consultation des offres. Toutefois, aucune mise à jour sur l'évolution du projet n'avait été communiquée jusqu'en août 2022, lorsque l'actuelle ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, avait évoqué la possibilité d'"annuler les projets déjà lancés, comme l'installation d'une barge de regazéification". Cette possibilité était envisagée en raison des répercussions de la guerre en Ukraine sur le secteur énergétique, et plus particulièrement sur le gaz.

L'AMI lancé il y a deux ans estimait le coût du projet avec l'option des barges flottantes à environ 5 milliards de dirhams marocains (MMDH). Il y a plus d'un an, des études géotechniques pour un terminal GNL à Mohammedia avaient été entamées. En juillet dernier, un accord avec Shell avait été conclu pour des livraisons de GNL sur dix ans, mais toujours avec un transit de regazéification via les ports espagnols et un acheminement assuré par le GME.

Le 04/06/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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