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Maroc : Déclin dans le Classement Mondial du Tourisme

Maroc : Déclin dans le Classement Mondial du Tourisme

Alors qu’il occupait la 71ème position à l’échelle internationale en 2021, le Maroc a chuté à la 82ème place dans le classement 2024 du Forum économique mondial pour le développement du voyage et du tourisme. Bien que la sécurité reste un atout majeur, de nombreux autres indicateurs révèlent des faiblesses notables. Cette analyse s'appuie sur un article du quotidien L’Economiste.

Cette annonce a été un coup dur pour le secteur touristique marocain, pourtant doté d’une ambitieuse stratégie de développement. En 2021, le Maroc était déjà en baisse, ayant perdu quatre places depuis 2019, et cette tendance s'est aggravée.

Le classement couvre 119 pays et mesure les facteurs et politiques favorisant le développement touristique. Le Maroc obtient un score de 3,64, notamment en raison de mauvaises notes concernant les ressources naturelles et culturelles, les infrastructures et les services. Toutefois, le pays est bien noté pour sa sécurité, son climat des affaires, ses mesures de facilitation des voyages, ses investissements publics dans le secteur et la compétitivité des prix.

En Afrique, le Maroc se classe au 7ème rang des pays les plus performants, derrière le Kenya et la Tanzanie, et juste après l'Afrique du Sud qui occupe la première place. En Afrique du Nord, le Royaume se positionne en deuxième place après l’Égypte, suivi de la Tunisie et de l’Algérie.

Le top 10 mondial inclut les États-Unis, l’Espagne, le Japon, la France, l’Australie, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine, l’Italie et la Suisse. Ces pays se distinguent par un environnement commercial favorable, des politiques de voyage ouvertes, des infrastructures de transport développées et de riches ressources naturelles et culturelles.

L’indice de développement du voyage et du tourisme, élaboré en collaboration avec l’université de Surrey au Royaume-Uni, repose sur une centaine d’indicateurs tels que le climat des affaires, la sécurité, les services sanitaires et l’hygiène, les mesures de facilitation des voyages, les investissements publics, la compétitivité des prix, les infrastructures et les ressources naturelles et culturelles. Il prend également en compte la présence d’instituts de formation touristique, l’utilisation d’énergies renouvelables dans l’industrie du tourisme, et la protection de l’environnement sur les sites touristiques.

Le 27/05/2024

Rédaction de l’AMDGJB Géoparc Jbel Bani

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