15 % des entrepreneurs marocains déclarent que les taux d’imposition sont un obstacle majeur à l’entreprenariat
Les entreprises marocaines identifient les taux d’imposition, la corruption et l’administration fiscale comme les principaux obstacles à la pratique des affaires au Maroc.
Selon une enquête récente, 15 % des entreprises opérant au Maroc ont déclaré que les taux d’imposition et la corruption constituaient les principaux obstacles aux affaires. 14 % ont déclaré que l’administration fiscale figurait en tête de leurs préoccupations. Dans l’ensemble du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, l’accès au financement, l’instabilité politique, les taux d’imposition et la corruption figurent parmi les préoccupations communes des entreprises.
En Égypte et en Jordanie, 24 % et 28 % des entreprises respectivement ont déclaré être principalement préoccupées par les taux d’imposition nationaux, selon une récente enquête de la Banque mondiale (BM), de la Banque européenne d’investissement (BEI) et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Intitulée « Unlocking Sustainable Private Sector Growth in the Middle East and North Africa : Evidence from the Enterprise Survey « , le rapport comprend des données sur la situation contemporaine de l’économie de la région MENA, notamment la facilité à faire des affaires et les obstacles perçus.
Menée entre 2018 et 2020, l’enquête comprend les données de 5 800 entreprises opérant dans la région. En ce qui concerne la performance globale des économies régionales, le rapport note que la production intérieure brute (PIB) par habitant a augmenté en moyenne de 0,3 % pour le groupe de pays comprenant le Maroc, l’Égypte, la Jordanie, le Liban, la Tunisie et la Cisjordanie et Gaza, en dessous de la moyenne de 1,7 % des pays à revenu moyen inférieur.
En ce qui concerne le Maroc, le rapport note que le pays « se compare favorablement à l’indice de référence » en termes de croissance du PIB par habitant, puisqu’il a connu une croissance de 1,7 % au cours de la période étudiée. Mais le rapport met également en lumière un problème alarmant dans le paysage commercial de la région. Selon l’enquête, les entreprises de la région MENA « utilisent leurs relations et leurs associations commerciales pour obtenir un accès politique. »
Le 15/06/2022
Source web par : challenge
Les tags en relation
Les articles en relation
La croissance dans la région MENA se consolidera à 3% en 2018 et à 3,3% en 2019
Des tensions géopolitiques ou une possible reprise de la volatilité des prix du pétrole pourraient assombrir les perspectives, selon la BM Dans son rappor...
Hydrogène vert : les coûts de production au Maroc seraient parmi les plus attractifs au monde (BER
Le potentiel de production d’hydrogène vert au Maroc a été mis en exergue lors de la 31e assemblée annuelle de la Banque européenne pour la reconstructio...
Officiel. Benguerir: lancement de la production de bornes de recharge intelligentes 100% marocaines
Dans le cadre de ses efforts continus pour la valorisation des résultats de recherche et le soutien à l'entrepreneuriat vert au Maroc, le Green Energy Par...
Tunisie : « Il n’y aura pas de touristes cet été »
Sur l’un des murs d’un cimetière de Kairouan, quelqu’un a écrit « hôpital ». Comme si la différence était mince. La mort d’un policier, devant l�...
Solidarité avec les pays les plus pauvres : un engagement renouvelé en faveur de la reprise
Il y a quelques semaines, la communauté internationale s’est engagée à mobiliser 93 milliards de dollars en faveur des pays les plus pauvres du monde. Ce...
Le Maroc afficherait la plus faible croissance de la région MENA cette année (Banque mondiale)
Dans un nouveau rapport, la Banque mondiale table sur une croissance de 5,5% pour la région MENA en 2022, son taux le plus élevé depuis 2016. Cette évolutio...
COVID-19 : il faut une réponse spécifique dans les situations de fragilité et de conflit
Portrait de Kasomo Kavira, soignante dans un centre de traitement Ebola géré par UNICEF en RDC. © Banque mondiale / Vincent Tremeau Les conflits violents ...
Energies renouvelables : La BM et le FMI pourraient aider le Maroc à devenir un hub régional
Les institutions financières internationales pourraient bien accompagner le Maroc pour devenir un grand producteur mais aussi un exportateur des énergies reno...
#Banque_mondiale_pandémie
Pour lutter contre la COVID-19 et sauver des vies, le Groupe de la Banque mondiale déploie une réponse sanitaire d’une rapidité et d’une ampleur sans pr�...
Union africaine : bilan du 36e Sommet de l’organisation
Clap de fin dimanche pour la 36e session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA). Les participants à ce rendez-vous, tenu les 18 et 19 février à Addi...
Afrique : un futur de plus en plus urbain ?
Un nouveau rapport consacré à la mobilité éclaire sur les défis liés à l’urbanisation galopante du continent. Et illustre incidemment l’immensité de...