La culture entrepreneuriale pour favoriser l’essor d’une génération confiante en ses capacités
De la famille à l’université, en passant par l’école, la culture entrepreneuriale se cultive et se développe dans un écosystème complémentaire qui ne néglige pas l’accompagnement. Le Maroc dispose d’un potentiel entrepreneurial important qui est encore mal exploité par manque de synergie entre les composants de l’écosystème, à commencer par l’école et l’université.
La culture entrepreneuriale est constituée de qualités et d’attitudes qui expriment la volonté d’entreprendre et de s’engager pleinement dans ce que l’on veut faire et mener à terme : autonomie, créativité, esprit d’initiative, confiance en soi, leadership, esprit d’équipe, sens de l’effort, responsabilité, solidarité, persévérance. On pourrait donc considérer comme éducative et en faveur du développement entrepreneurial toute activité pédagogique individuelle ou collective favorisant leur mise à contribution.
Encourager l’entrepreneuriat et en faire une culture est l’une des questions omniprésentes dans les débats publics, notamment dans le monde de l’enseignement. La complexité de la réflexion autour de ce sujet vient du fait qu’elle concerne à la fois les acteurs de l’enseignement public et privé, les intervenants de l’écosystème entrepreneurial, mais aussi et surtout le cadre familial. Le dialogue devra donc être élargi à ce trio pour arriver à examiner les freins qui empêchent l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs créateurs de valeur ajoutée pour le pays.
Il ne fait aucun doute que le Maroc dispose d’un très fort potentiel entrepreneurial. Dans la dernière étude Global Entrepreneurship Monitor (GEM), près de 75% de la population sondée a exprimé son intérêt d’opter pour une carrière entrepreneuriale et près du tiers a exprimé l’intention d’entreprendre dans le futur. Toutefois, la face cachée est que ces intentions ne se transforment pas toujours en créations d’entreprises. Le Maroc a un taux de création parmi les plus faibles dans la région, soit un peu plus de 7%. «On peut former à l’entrepreneuriat dans une école ou dans une université. Par contre, on doit inculquer l’esprit d’entreprendre au sein même de la famille et, par la suite, il faut assurer aux jeunes les outils pour qu’ils puissent créer leurs entreprises à l’avenir. Encore faut-il que l’environnement où ils évoluent soit favorable à la prise d’initiative et de risque», note le vice-président du Centre de très petites entreprises solidaires, Hassan Charaf.
En effet, l’un des éléments qui expliquent ce faible taux de transformation est l’absence d’esprit d’entreprendre et de prise de risque au sein de la population. Une situation qui s’explique par le taux élevé d’échecs, chose qui nourrit la peur de la prise d’initiative et de la création d’entreprise. D’où la nécessité de promouvoir un esprit entrepreneurial dans l’enceinte du monde de l’éducation et de la formation, mais aussi dans l’environnement socioéconomique.
Autre paramètre à souligner, la défaillance de l’écosystème entrepreneurial au Maroc. L’absence de structures d’accompagnement suffisamment étoffées pour accompagner les jeunes entrepreneurs constitue également un frein pour l’émergence de l’entrepreneuriat en tant que voie pour un développement pérenne. L’État est ainsi appelé à jouer son rôle pour développer un écosystème favorable à l’entrepreneuriat. Inciter les jeunes à la création d’entreprise passe par la mise en place d’un environnement propice qui accompagne la dynamique entrepreneuriale, que ce soit au sein de la communauté, du milieu de l’enseignement ou encore du tissu socioéconomique. Il faut une réelle volonté à tous les niveaux pour faire éclore le potentiel entrepreneurial dont notre pays dispose.
Face à une demande croissante d’emploi et à l’évidence que l’emploi salarié ne peut répondre à lui seul à cette demande, la meilleure option est d’encourager la culture entrepreneuriale auprès des jeunes et promouvoir les conditions nécessaires pour la création d’écosystèmes favorables à l’entrepreneuriat. En effet, le développement d’une culture entrepreneuriale permettrait de démocratiser l’aptitude à créer et à gérer la richesse, tant matérielle qu’immatérielle, favorisant ainsi l’essor d’une génération confiante en ses capacités.
L’une des priorités est donc de contribuer à l’accompagnement et à l’orientation des jeunes vers le milieu réel, celui de la production de la richesse, mettant en valeur le rôle des professeurs pour faire de l’entrepreneuriat une matière de construction des capacités des jeunes issus de différentes filières. Ce genre d’actions permet de développer chez les jeunes les jonctions naturelles entre les capacités cognitives développées sur une matière dans les domaines théoriques et académiques et le monde du travail.
Ouvrir l’école au monde de l’entreprise
L’école primaire, le collège et le lycée sont les fournisseurs de l’enseignement supérieur. C’est donc leur responsabilité également de développer la culture entrepreneuriale chez les apprenants. L’école, restée longtemps un peu passive, insensible aux besoins de sa communauté, commence à se sentir interpellée. Il existe également de nombreuses initiatives qui s’associent à l’école pour promouvoir la culture entrepreneuriale. Le programme Injaz Al-Maghrib en est une. Les programmes de formation sont ainsi destinés aux jeunes des établissements publics du primaire à l’université. «Notre objectif est de former les jeunes à l’entrepreneuriat et de les préparer à la vie active en leur permettant de suivre une formation dispensée par des cadres d’entreprises qui enseignent bénévolement les programmes de formation. Nos programmes sont des programmes éprouvés au niveau international, conçus par Junior Achievement Worldwide, leader mondial en matière d’éducation à l’entrepreneuriat depuis 1919, traduits et adaptés au contexte marocain par notre association», indiquent les responsables du programme. Et de confirmer que des études menées en Europe ont démontré que 30% des jeunes qui suivent la formation «Company Program» créent leur entreprise à l’âge de 25 ans.
L’Université entrepreneuriale génératrice d’un capital humain entrepreneur
Le concept d’Université entrepreneuriale mise sur l’idée d’une révision des structures et fonctions académiques pour aligner les missions de recherche et d’enseignement avec celle du développement économique. En ce sens, l’Université entrepreneuriale intégrerait une mission de développement économique à l’intérieur de l’institution universitaire. Face à un environnement qui se mondialise et impose des normes beaucoup plus innovantes en adaptation avec les exigences de la compétitivité et la concurrence, la contrainte des universités est plus grande : offrir aux étudiants un enseignement supérieur hautement défini, qui répond aux standards pédagogiques innovants. Cette innovation est considérée comme étant «la fonction spécifique de l’entrepreneuriat». La mission traditionnelle de l’université, à savoir l’enseignement et la recherche, est remise en question en faveur d’une nouvelle orientation dite entrepreneuriale. Ce terme a été adopté par des universitaires et des décideurs politiques pour décrire les universités qui remplissent efficacement cette «troisième mission». Maillon fort de l’écosystème entrepreneurial, l’université doit interagir avec son environnement socioéconomique pour relever les défis imposés par la globalisation et saisir les opportunités que représente l’orientation entrepreneuriale.
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Avis de l’expert
Hassan Charaf, vice-président du Centre de très petites entreprises solidaires
«L’acquisition de l’esprit d’entrepreneuriat démarre à l’école et se développe au cours du cursus de formation»
Comment inculquer la culture de l’entrepreneuriat chez les jeunes ?
La culture entrepreneuriale repose sur un processus indéterminé que l’on ne peut pas limiter dans le temps. Mais ce qui est certain, c’est que son développement prend ses marques dès l’école primaire. Toutefois, cette culture, pour qu’elle puisse atteindre un ancrage dans les esprits, nécessite une démarche d’accompagnement tout au long du cursus scolaire du primaire jusqu’au supérieur. En effet, l’acquisition de l’esprit de l’entrepreneuriat démarre à l’école et se développe par la suite tout au long du cursus de formation. Cela passe par l’apprentissage de plusieurs valeurs et soft skills, à savoir l’esprit d’équipe, la gestion du stress et du temps, la créativité, l’innovation, etc. Ces compétences apprises à l’école sont liées au monde de l’entrepreneuriat, et donc ces deux environnements sont complémentaires.
Il convient de mentionner également que la culture entrepreneuriale ne se limite pas au niveau scolaire ou éducatif. Elle peut se manifester également au niveau sociétal et social, par l’adoption d’un ensemble de comportements et la prise d’initiatives qui contribuent à l’acquisition de la culture entrepreneuriale. À titre d’exemple, la médiatisation de cette thématique, l’organisation de prix pour honorer les jeunes acteurs dans ce domaine, l’exposition des «success-stories» pour inspirer les jeunes, etc. Ces actions et d’autres contribueront au développement du mindset entrepreneuriale chez les jeunes.
À votre avis, naît-on entrepreneur ?
La question à mon avis n’est plus à poser, du moment que la culture de l’entrepreneuriat se cultive. Je pense que chaque individu naît avec des compétences et des habiletés d’entrepreneur. C’est inné, sauf que certains d’entre nous ont besoin de stimuler et réveiller ces compétences. Puis nous devons les nourrir et les développer par l’apprentissage, l’accompagnement et l’expérience. À mon avis, la persévérance reste la voie vers le succès et l’excellence, cela s’illustre parfaitement à travers les expériences de personnes qui ont démarré leurs carrières d’entrepreneurs avec des moyens très modestes, mais grâce à l’ambition et à la persévérance, ils sont aujourd’hui très distingués.
Quelles sont les compétences requises pour entreprendre ?
Aujourd’hui, nous vivons dans un monde VUCA, volatile, incertain, complexe et ambigu. Les changements s’opèrent très rapidement, et cela impose un nouveau mindset pour l’entrepreneur, plus accéléré et pratique. Concernant les compétences à avoir pour percer et arriver au bout de son expérience dans l’entrepreneuriat, il en existe à mon avis beaucoup que je peux résulter en quatre principales catégories : compétences techniques, managériales, humaines et Innovatrices. Ainsi, un jeune dirigeant doit impérativement développer ces compétences, puisqu’elles touchent non seulement l’aspect technique et scientifique, mais également l’aspect humain et éthique. Je tiens à cette occasion à saluer et encourager profondément tous les jeunes qui veulent commencer leur carrière en entrepreneuriat.
Mohamed Sellam
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Invité de L’Info en Face
Salah Baïna, consultant-chercheur, expert en transformation digitale
«On ne peut pas demander à un jeune à qui l’on a interdit le droit à l’erreur à l’école de devenir entrepreneur»
«Étre entrepreneur c’est d’abord ne pas avoir peur de prendre des risques et d’oser passer de l’idée à la concrétisation avec une forte ambition de réussir. À mon avis, il n’existe pas de module d’apprentissage bien déterminé de management de risque qui va apprendre à un jeune à se lancer dans une carrière d’entrepreneur. Certes, on ne naît pas entrepreneur, mais on peut avoir la fibre d’oser des choses et de persévérer. Cela vient principalement de la famille ou l’entourage dans lequel on évolue, mais ça se travaille dès le plus jeune âge, à l’école notamment. Nul ne doute, la culture entrepreneuriale est le ciment qui va renforcer et promouvoir l’entrepreneuriat au Maroc, mais dans notre pays, on procède plutôt timidement sur ce volet. En mettant du maquillage sur des modules de formation, on essaye dans nos écoles de cibler la culture entrepreneuriale, mais est-ce suffisant ? Pour le quantifier, il faut voir combien de jeunes vont, à la sortie de l’école, s’orienter vers la création de leur propre entreprise au lieu de choisir le salariat. En somme, et sans passer par la case école, on se rend compte aujourd’hui que le taux de jeunes qui choisissent une carrière d’entrepreneur n’est pas assez significatif.
Mais au-delà d’éduquer les jeunes à cet esprit entrepreneurial, il est nécessaire d’élargir cette approche à l’ensemble des composantes du milieu social et surtout familial. Il faut en finir avec l’idée que créer sa propre entreprise est synonyme de risque et que le plus sûr serait d’opter pour un emploi classique dans le public ou le privé. Donc il faut à la fois éduquer l’entrepreneur, mais également son entourage pour l’encourager à franchir le pas. Il y a ainsi un travail de fond à faire au niveau des écoles et des universités pour accompagner les jeunes, mais aussi au sein de la famille et de la société pour valoriser l’esprit entrepreneurial.
Ces efforts sont à multiplier et à renforcer, d’autant plus que dans la société marocaine, la notion de risque ne fait pas partie naturellement de la culture. Dans d’autres pays, les jeunes n’auront pas peur d’essayer et de réessayer pour concrétiser leur idée de projet. Et cet esprit remet même en question notre système pédagogique classique qui limite la créativité. “Apprendre par cœur et réciter le jour de l’examen”, ce modèle est complètement anti-entrepreneuriat. L’entrepreneur ou l’innovateur est quelqu’un qui va créer et non pas reproduire. Si l’on part de ces bases d’apprentissage, je ne pense pas que ce même enfant, devenu adulte, osera franchir le pas de l’entrepreneuriat, même si l’on essaye de le former à travers les quelques modules proposés à l’université. Pour remédier à cela, il faut mettre en place de véritables outils d’accompagnement et de suivi pour aider les jeunes qui franchissent le pas à réaliser leurs projets et à réussir, et là on pourra instaurer cette culture entrepreneuriale par l’exemple. C’est-à-dire en donnant l’exemple d’entrepreneurs qui ont réussi après avoir échoué, persévéré et concrétisé leur rêve.»
M.S.
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Avis de l’entrepreneur
Saad Kemmou, CEO et fondateur de la startup Hsabati
«Le plus grand conseil que je donne aux entrepreneurs c’est de démarrer et d’essayer»
Comment développer la culture entrepreneuriale chez les jeunes ?
Je pense qu’il est nécessaire d’apprendre aux jeunes, en premier lieu, la prise d’initiatives et l’action. Il faut qu’ils apprennent à démarrer et réaliser des actions dès le plus jeune âge. L’exemple américain, qui consiste à pousser les jeunes élèves à mettre en œuvre des petits projets, tels que la préparation de gâteaux ou de limonade pour les vendre aux autres élèves afin de financer des sorties ou des activités extra-scolaires. Ceci les pousse à faire des choses au lieu d’attendre que quelqu’un leur donne de l’aide.
Autre aspect très important pour renforcer la culture entrepreneuriale chez les jeunes, c’est le fait de tester des choses et ne pas avoir peur de l’échec. Dans la culture anglo-saxonne, on célèbre l’échec, car c’est un excellent moyen d’apprentissage. Il faut constamment tester pour apprendre de ses expériences et continuer d’avancer.
Surtout, il faut que les jeunes adoptent un état d’esprit positif et qu’ils oublient que quelque chose est impossible à faire. Le record du monde du 1.500 m, établi par Hicham El Guerrouj, était impossible à imaginer avant 1954, car personne au monde n’avait encore réussi à parcourir cette distance en moins de 4 minutes. Cette année-là, un athlète avait démontré que c’était possible en réalisant un nouveau record dans cette discipline, chose qui a motivé d’autres à lui emboîter le pas. Au cours de cette année, trois autres athlètes avaient pu réaliser une course en moins de 4 minutes. Cette histoire nous montre qu’il est essentiel de montrer à nos jeunes que c’est possible, qu’il existe des exemples qui ont atteint un niveau élevé auquel ils peuvent aspirer et pourquoi pas le dépasser un jour.
Entreprendre : est-ce inné ou acquis ?
On ne naît pas entrepreneur, savoir entreprendre est quelque chose d’acquis, et ce tout au long de son parcours. Cette aventure démarre dès l’enfance, quand on apprend à marcher. Si on attrape un enfant à chaque fois qu’il est sur le point de tomber et qu’un jour il tombe en essayant de marcher, il va arrêter d’essayer et d’apprendre. Cet exemple illustre parfaitement l’aventure entrepreneuriale, il faut tomber et se relever à chaque fois. L’échec n’est pas une fatalité, la voie de l’entrepreneuriat est ainsi faite et la persévérance est la clé de la réussite. Personnellement, j’ai lancé plusieurs projets tout au long de mon parcours, dont certains ont marché et d’autres échoué, mais je suis toujours là. C’est ce qui me permet aujourd’hui d’avancer et d’aller avec mes équipes encore plus loin.
Quelles sont les compétences clés pour réussir ?
Il faut d’abord comprendre que la route d’un entrepreneur n’est pas figée. On a tendance à voir beaucoup l’entrepreneuriat comme étant un parcours sur une ligne droite, alors que la vérité c’est l’inverse. Le parcours d’un entrepreneur est fait de hauts, de bas et de détours, donc il faut savoir s’adapter et surtout persévérer pour atteindre ses objectifs. Il faut aussi faire preuve de beaucoup de patience, rester à l’écoute du marché et des clients et surtout ne jamais avoir peur du non ou de l’échec.
Mon ancien patron dans une entreprise où je travaillais auparavant me disait que la meilleure des choses qu’un client puisse te dire c’est non. Car cette réponse t’apprend soit que ce que tu vends n’est pas bon, soit que ta manière de le vendre n’est pas la bonne. Ainsi, on perd moins de temps et on peut passer à autre chose. Donc le plus grand conseil que je donne aux entrepreneurs c’est de démarrer et d’essayer.
Le 3 avril 2022
Source web par : le matin
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