Qui en veut au gouvernement Akhannouch ?

Nous vivons des temps troubles de notre histoire. Blackboulés entre ragots, fake-news, conditionnement mené tambour battant et cette irascible propension à tout juger qui ne nous quitte jamais. Voilà un gouvernement, élu démocratiquement et haut la main, avec une majorité écrasante qui est la cible d’on ne sait quel tribunal, qui fait l’objet d’une curée d’attaques, tantôt ouvertes, tantôt sous cape et se trouve confronté à des campagnes de dénigrement. Il n’a pas encore fini cinq mois d’existence que, déjà, il fait l’objet d’un procès injustifié, malhonnête pour ainsi et dont les caractéristiques essentielles s’apparentent plus à un complot – l’habituel procès – qu’à un débat sérieux et justifié.
Dans aucun cas d’école similaire, l’on a vu une aussi malveillante mise en cause d’un gouvernement de 5 mois, à peine installé dans ses bottes et son décor, qui entame sa législature et se heurte déjà à la mauvaise foi de quelques tarentules politiques qu’anime une passion triste et qui ne s’en remettent pas d’avoir été balayés par le vote populaire du 8 septembre dernier. Aziz Akhannouch, bien entendu, est au creux de cette prétendue vague « protestataire »… Il est le fusible idoine et le mur de lamentations sur lequel s’abattent les cris d’orfraie de tous ceux qui, ne trouvant aucun autre argument pour le combattre, lui reprochent de ne pas être un « homme politique », autrement dit de ne pas être cynique, bonimenteur, démagogue et d’être un fourrier des espérances populaires. Aziz Akhannouche, « milliardaire », « un homme riche », un possédant qui fait les pages des magazines comme « Forbes », et tutti quanti….
La caducité de tels propos n’a d’égale que l’ignorance et, redisons-le, une passion triste hissée comme une antienne. On rappellera peut-être mal à propos qu’un certain ancien grand premier ministre, autrefois, nommé par feu Hassan II était un industriel et un homme d’affaires plus qu’avisé : Mohamed Karim Lamrani, nommé plusieurs fois à ce poste, ayant conduit des majorités, comme aussi Driss Jettou qui avait quitté ses usines…L’un et l’autre sont demeurés de grands commis de l’Etat, ils ont, avec des majorités composites, défendu bec et ongles leur pays chacun à sa manière, avec la volonté chevillée au corps de le servir. On ne peut, sauf mauvaise foi, dire le contraire du chef de gouvernement actuel. Il convient cependant de souligner que le Maroc, tout comme les autres pays, est confronté à une grave crise économique et sociale, à la cherté de la vie et au surenchérissement des prix à tous les niveaux.
Comment l’expliquer aux citoyens lambda ? A quelle pédagogie efficace devrait-on recourir pour les convaincre de cette conjoncture à géométrie variable, de hausse affolante du prix du pétrole, des produits de bases qui caracolent , de la pandémie de la Covid-19 qui n’a pas encore dit son dernier mot, mais qui a été plus ou moins maîtrisée et je dirais vaincue largement, du taux d’inflation réduit à près de 2% , du chiffre de 17 Milliards de DH alloué à la Caisse de compensation, bref de la stabilisation en général à la fois des prix de consommation, sans compter l’engagement financier porté à plus de 23 Milliards de DH pour la mise en œuvre du programme de protection sociale qui est à la politique de l’Etat ce que le plus significatif pilier est à la gouvernance nationale.
Chef d’entreprise qui a troqué son tablier de « capitaliste » contre le costume sévère de chef de gouvernement, Aziz Akhannouche s’est libéré volontairement de ses responsabilités privées pour engoncer l’accoutrement de l’homme politique, doublé du patriote engagé. Il a réuni, en conformité avec la Constitution, une majorité politique de son choix dont il n’a de cesse de vanter à la fois la cohésion et la cohérence. « Au-dessus de tout soupçon », la phrase épouse ici la dimension spectrale d’une vérité jetée – en guise de réponse – dans le cloaque marécageux de toutes et tous ceux qui, non contents de s’en prendre à ses succès, même relatifs, recourent à des procédés indignes pour l’attaquer. Fake-news, réseaux sociaux mobilisés, attaques ad-hominem, infamantes et dérisoires, la dernière étant cette jeune branquignole qui , brûlant soin blé en herbe, s’est cru devenir la madone de l’interpellation politique des figures de notre pays. Ni godillot, ni Tartuffe, notre réflexe n’est pas tant d’adhérer au dogme d’Akhannouche, que de nous inscrire dans une culture de respect de principes, de vérité et de dépassement de nos reflexes de nouveaux primaires.
Le 23/02/2022
Source web par : maroc-diplomatique
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