Maroc – Espagne : L’Europe a le droit de connaitre la vérité !

Il n ‘y a pas de Sahara Occidental, il n ‘y a qu’un Sahara Marocain ! Il faudra bien un jour se rendre à l ‘évidence et réaliser la portée stratégique et historique de la reconnaissance américaine de la Marocanité du Sahara qui contribue directement au règlement du conflit et à la lutte implacable contre le terrorisme international grandissant dans le Sahel.
Efficaces et œuvrant avec leurs confrères du monde entier, les services secrets marocains sont en effet un exemple d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme islamiste, écrit l’hebdomadaire italien Panorama. Leur réussite est aussi le fruit d’un régime fort. Ce qui pourrait aider à éclairer les députés et diplomates européens sur la nouvelle vision géostratégique maghribya dont ils n’ont peut être pas encore eue l ‘opportunité de découvrir. Aujourd’hui plus que jamais la puissance sécuritaire du royaume est indispensable au ventre mou de l ‘Europe.
Plus proche de nous, « La crise diplomatique enclenchée entre le Maroc et l’Espagne après l’accueil en catimini et sous une fausse identité du dénommé Brahim Ghali met en péril les intérêts de l’Espagne et de l’Europe. Le Maroc est important non seulement pour ce qu’il représente aujourd’hui mais aussi pour ce qu’il représentera sur notre chemin vers l’Afrique, l’avenir de l’Europe » avait indiqué l’académicien espagnol, José Miguel Zaldo dans un article publié par le journal “eleconomista”.
“L’Afrique est la grande opportunité économique pour l’Europe. L’Espagne, avec le Maroc, doit être à la tête de ce processus, car le Maroc est le deuxième investisseur en Afrique subsaharienne et le premier dans la moitié nord de l’Afrique”, fait observer quant à lui, l’académicien espagnol dans un article intitulé “L’importance du Maroc pour l’Espagne et l’Europe”, appelant à saisir la forte présence du Maroc dans le continent africain pour se frayer un chemin vers le marché économique de l’Afrique. Les entreprises marocaines investissent dans presque tous les domaines et pourraient jouer un rôle important dans le “processus d’intégration économique entre l’Europe et l’Afrique. Le Maroc, qui jouit d’une grande stabilité économique et sociale, est la huitième destination des exportations espagnoles et la deuxième en dehors de l’UE après les États-Unis, rappelle l’auteur de l’article, faisant savoir que les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Espagne dépassent ceux avec la Chine et le Brésil.
La décision de l’Espagne, de « dérouler le tapis rouge, même sanitaire, au chef des séparatistes, est une offense pure et simple faite au Maroc », a souligné le Président-Fondateur du Forum de Crans Montana, Jean-Paul Carteron, relevant que le pays ibérique, par cette décision, s’est mis « dans une position que l’on peine à comprendre ». « Aujourd’hui l’Espagne, qui a pourtant bien d’autres sujets urgents de préoccupation, a choisi d’accueillir le chef du polisario. Il s’agit, de notoriété mondiale, de l’ennemi implacable du Royaume. Celui-ci est poursuivi, en Espagne même, pour des crimes très graves que l’on semble avoir mis entre parenthèses », décrypte M. Carteron dans une analyse consacrée à la crise diplomatique enclenchée entre le Maroc et l’Espagne.
Pablo Casado, leader du PP, pour sa part a critiqué la politique étrangère du gouvernement de Pedro Sánchez, qu’il qualifie de « nulle », tout en reprochant la « crise sans précédent » avec le Maroc, qu’il qualifie d’ »irresponsable ».Interrogée dans une interview accordée au journal La Razón sur le rôle que pourrait jouer le roi Felipe dans le dégel de la crise, Arancha González Laya a indiqué que « le roi a un rôle important dans nos relations internationales ». « Si la question est de savoir quelle sera la stratégie du gouvernement espagnol, avec qui il va l’activer et quand il va le faire, je pense qu’il vaut mieux suivre quelque chose qui est très importante pour moi, qui est une diplomatie discrète », a-t-elle ajouté. À en croire la diplomate espagnole, le gouvernement espagnol n’avait pas conscience que l’admission d’urgence du patron du Polisario Brahim Ghali dans un hôpital de Logroño, sous le nom d’emprunt de Mohamed Ben Battouche, de nationalité algérienne pour « raisons humanitaires » provoquerait de nouvelles tensions entre les deux pays. « Nous n’avons jamais voulu un conflit. Nous ne le cherchons jamais. Nous n’en voulons pas. Et nous ne le nourrissons certainement pas. Ce que nous voulons, et c’est ainsi que je l’ai transmis à l’ambassadrice [Karima] Benyaich, c’est de regarder vers l’avenir […] Nous n’avons pas créé ce conflit et nous ne voulons pas le maintenir. Et nous allons continuer à travailler sur cette ligne », s’est-défendue Arancha González Laya.
Hubert Seillan, avocat au barreau de Paris et président de la Fondation France-Maroc a souligné l’«inconscience étonnante» des dirigeants espagnols à l’égard des réalités économiques et géopolitiques. Dans une analyse sur la récente tension diplomatique entre l’Espagne et le Maroc, sur fond de la décision de Madrid d’accueillir en catimini le chef du polisario, Me Seillan a affirmé qu’«en s’engageant auprès de l’Algérie, en conflit direct avec le Maroc, dans des conditions clandestines, les dirigeants espagnols ont manifesté une inconscience étonnante à l’égard des réalités économiques et géopolitiques».
La grave crise actuelle, lit on dans les colonnes de la Map, entre Madrid et Rabat suite à l’accueil en catimini sur le sol espagnol du chef des séparatistes du polisario sous une fausse identité constitue un test de la fiabilité et de la sincérité du discours, véhiculé depuis des années, en faveur du bon voisinage et du partenariat stratégique qui ont toujours prévalu entre les deux pays, a relevé l’Ambassadeure du Royaume à Madrid, Mme Karima Benyaich. dans une déclaration à des médias espagnols. Cette crise représente également un test pour l’indépendance de la justice espagnole, “en laquelle nous avons confiance”, ainsi que pour l’état d’esprit des autorités espagnoles quant à leur volonté d’opter pour le renforcement des relations avec le Maroc ou de coopérer avec ses ennemis, a ajouté la diplomate.
Le Maroc est un pays fiable, qui prend la lutte contre la migration clandestine “très au sérieux” et qui “apporte des solutions qui lui coûtent cher”, a affirmé l’ambassadeure de France à Rabat, Mme Hélène Le Gal qui dans une interview accordée au journal électronique “Arab News”, dans sa version française a invité, dans ce cadre, toute l’Union européenne à se mobiliser aux côtés du Maroc dans ses efforts de lutte contre la migration clandestine, un phénomène qui “nous interpelle tous. L’UE doit faire plus pour accompagner les pays qui sont en première ligne (pays méditerranéens) en particulier le Maroc”, a-t-elle dit. Sur la question du Sahara marocain, la diplomate française a réitéré la position de son pays, qui appuie une solution politique sous l’égide des Nations-Unies et sur la base du plan d’autonomie. “Pour nous, cette solution tourne autour du plan d’autonomie, qui a été présenté il y a plus de dix ans par le Maroc”, a dit Mme Le Gal, qui a souligné la nécessité pour le secrétaire général de l’ONU de nommer un envoyé personnel afin de trouver une solution à ce conflit “qui n’a que trop duré”. La diplomate française a émis le souhait de voir la décision américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara ouvrir la porte à des avancées dans ce dossier, afin de trouver une solution pacifique et acceptable par tous, qui permette le développement des provinces du sud. »
Par ailleurs, écrit toujours la Map, Mme Le Gal a salué la gestion par le Maroc de la crise sanitaire liée à la COVID-19, aussi bien à ses débuts que lors de la phase de recherche du vaccin et de vaccination. “Je pense que la politique suivie au Maroc a été exemplaire, dans la mesure où les autorités marocaines ont su parfaitement anticiper (les choses)”, a-t-elle dit, ajoutant que le Royaume s’est mis très tôt en quête de vaccins et a pu commencer sa campagne de vaccination en même temps que la plupart des autres pays occidentaux, à un rythme rapide. “À lui seul, le Maroc concentre 95% des vaccinations en Afrique. C’est vraiment extraordinaire”, a tenu à préciser la diplomate française, qui vient d’être vaccinée au Maroc, pour montrer aux Français que l’”on peut faire confiance à notre pays d’accueil pour nous traiter de la même manière qu’il traite ses propres citoyens, d’une manière très responsable et très sérieuse”.
L’ambassadeur directeur général des affaires politiques au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’étranger, Fouad Yazourh, a appelé samedi à une enquête transparente pour jeter toute la lumière sur l’affaire du dénommé Brahim Ghali.«Une enquête que nous espérons transparente devrait être menée pour jeter toute la lumière sur cette affaire», a affirmé Yazourh dans une déclaration à la presse. «Les espagnols ont le droit de savoir, d’autant plus les autorités et la classe politique espagnoles savent qu’il est poursuivi par des citoyens espagnols, auprès de juridictions espagnoles et pour des crimes en partie commis en Espagne», a-t-il insisté.
Lors du déclenchement de la crise catalane, le Maroc avait, pour rappel, soutenu l’intégrité territoriale de l’Espagne, condamné les manœuvres séparatistes survenues dans cette région et exprimé clairement son appui au pouvoir politique espagnol. Et aujourd’hui l’Espagne adopte une approche inverse en ce qui concerne le Sahara marocain et l’intégrité territoriale du Royaume. L’accueil du dénommé Brahim Ghali n’est pas une affaire anodine liée à de prétendues considérations humanitaires, du fait que ce comportement trahit un malaise diplomatique entre les responsables espagnols, les députés européens et les médias mal informés.
Le Maroc est devenu aujourd’hui une puissance africaine qui se bat pour la paix dans le monde et la réconciliation des peuples quelque soient leurs cultures ou religions. Les européens, les espagnols, les citoyens du monde ont le droit de savoir et de comprendre la dimension de la maladresse espagnole à ce sujet. Il ne s’agit pas de faire des héros de ce cas mais de tirer des leçons à l ‘avenir pour garder à l’esprit la priorité de la sécurité des Etats !
On l ‘aura compris, l ‘Europe pourrait emboîter le pas aux américains dans la reconnaissance de la marocanité du sahara et décider en faveur d’un épanouissement de ses relations humaines, économiques, sociales, diplomatiques et spirituelles avec un nouveau Royaume du Maroc toujours ouvert et prêt à partager son expertise sur des domaines sur lesquels il n ‘a plus à rien à prouver !
A la lumière de cette nouvelle expérience, le Maroc, pour sa part, pourrait envisager de nouveaux ponts encore plus forts avec des pays comme la Chine, la Russie, le Japon, l’Amérique du Sud et les Pays du Moyen Orient…
L ‘art de la diplomatie marocaine est de rester dans l’ âge d’or de l’Andalousie !
Selon Miguel de Cervantés “Assieds-toi à ta place, et l’on ne te fera pas lever. ”
Nasrallah Belkhayate
Président du Sommet de l’Africanité
Le 23/05/2021
Source web Par : leadership royal
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