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#MAROC_TOURISME_Nadia_Fettah : Un an après !

#MAROC_TOURISME_Nadia_Fettah : Un an après !

Voilà une année et des poussières que la première femme à être nommée ministre du Tourisme eut lieu en octobre 2019. Une première dans l’histoire de cette administration. Aussitôt, l’investiture de Nadia Fettah aux destinées administratives du tourisme marocain est majoritairement vue d’un bon œil dans les milieux professionnels, en regard d’abord du palmarès professionnel réussi de Nadia Fettah, issue de l’assurance, et le mérite ensuite que certains lui reconnaissent en efficacité à l’œuvre et sa discipline. 2 qualités toutefois mises à mal dans ses nouvelles fonctions, essentiellement dues à des aléas de conjoncture compliqués.

En effet, Nadia Fettah ne pouvait pas savoir que son baptême de feu, après 150 jours de sa prise de fonctions, allait être le plus dur qui puisse lui arriver : l’avènement catastrophique de l’intrépide pandémie COVID-19. Du coup, toute la bonne volonté qu’elle pouvait avoir se trouve balayée d’un coup, l’industrie touristique allait vivre les moments les plus critiques de son histoire. Très difficile malchance insupportable, 5 mois après l’entame de son poste de ministre.

Franchement après cette 1ère période, avouons le en toute âme et conscience : on devrait être fier de sa pugnacité, son engagement stratégique et opérationnel avec une approche spécifique à toutes les difficultés nationales et internationales, ans parler d’une écoute régulière des professionnels. L’essentiel est qu’elle n’a pas manqué de volontarisme, en tant que ministre d’un gouvernement pjdiste, Son action est conditionnée par un corollaire gouvernemental sur lequel elle ne peut avoir la main. N’est-ce pas vrai ?

Autrement, tout n’a pas été facile en ces temps difficiles et la résistance de la pandémie de plus en plus tenace et longue, donne à sa seconde année un véritable challenge et défi à relever encore plus fortement. 

Anticipons ! En octobre 2021, ce sera la course aux grandes élections nationales, prélude au changement évident de Gouvernement. Bien entendu, d’ici là, la solidarité active Publique / Privée sera indispensable pour renforcer et acter les mesures prises en vue de tout mettre en œuvre pour les déployer sur le terrain, faute de quoi si changement en octobre 2021 il y aura, tout risque d’être modifié, reporté, etc, par le prochain Gouvernement. Et avec cela, tout ce qui a été entrepris comme décisions dans le tourisme sera probablement remis au goût du jour.

Cela pose une autre interrogation : De quel électrochoc le tourisme a-t-il le plus besoin? Rappelons-nous–-en, c’était la question déjà posée par certains responsables et médias. Mme la Ministre a-t-elle finalement été durant sa 1ère année une Ministre Électrochoc ? Assurément non, à cause de la pandémie mondiale bien sûr; mais aussi à cause des multiples difficultés de persuasion qu’elle rencontrait au sein du Gouvernement, auxquelles elle a su pourtant résister 2020/22 pour le secteur. Acquis que sympathisants et moins sympathisants…

In fine, l’ensemble des acteurs du tourisme gagneraient très rapidement à tout mettre en œuvre pour s’approprier la mise en œuvre des 21 mesures où les 18 qui restent en cours et ce, en solidarité pragmatique et franche avec la Ministre pour l’intérêt général. Il reste encore une année pour réussir la croissance du secteur, pourquoi ne pas la capitaliser à plein régime ?

Mais pour que cela coule de source, pourquoi Mme la Ministre ne penserait pas, pour le bien du secteur, à organiser une conférence nationale pour rassembler les différents métiers du tourisme et parler cartes sur table ? Les professionnels, de leur part, gagneraient eux à se mobiliser pour assurer la meilleure gouvernance et engagement à tous les niveaux pour SAUVER l’industrie touristique marocaine, 1ère destination Africaine, top 10 des villes touristiques avec Marrakech, avec le mythe mondial de Casablanca plaque tournante et les grandes références touristiques et culturelles de Fez, Rabat, Tanger, Agadir, Ouarzazate, Zagora, Guelmim, Dakhla, Errachidia, Meknès, Saidia, Al Hoceima, Tétouan, Larache, Essaouira, El Jadida Mazagan, Béni-Mellal, etc.

2 millions de citoyens vivent directement et indirectement grâce à ce secteur, soyons tous en situation de solidarité sociale, économique et financière pour le développement durable de notre beau pays

Le 2 novembre 2020

Source web Par : premium travel news

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