Télécoms: Radioamateurs, mode d’emploi
Plus de 1.600 Marocains enregistrés auprès du régulateur
90% d’admis au dernier concours de l’ANRT
Une batterie, une radio et une antenne: c’est tout ce dont aurait besoin le radioamateur pour communiquer avec le reste du monde en cas de panne complète du réseau des télécommunications. Les adeptes de ce loisir se trouvent partout dans le monde.
Au Maroc, l’exploitation amateur des stations radioélectriques ne peut se faire que si l’opérateur est titulaire d’un certificat restreint de radiotéléphoniste (CRR) et d’une licence d’amateur délivrée par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), entité responsable de la certification.
Le nombre de personnes enregistrées auprès du régulateur et détenant un CRR s’élève actuellement à 1.615. Dans cette optique, l’ANRT et l’Association royale des radioamateurs au Maroc (ARRAM) organisent régulièrement des sessions d’examens de certification en fonction des candidatures reçues.
Toute personne désireuse de devenir radioamateur peut contacter l’Arram qui peut l’assister à la préparation de l’examen en mettant à sa disposition des cours théoriques et des stages pratiques lui permettant de se familiariser avec l’utilisation des équipements.
La dernière session d’examens pour l’obtention du certificat restreint de radiotéléphoniste a eu lieu le 20 avril dernier, soit deux jours après la célébration de la journée mondiale des radioamateurs. «Le taux de réussite de ce concours a été de 90%», annonce le régulateur. Aujourd’hui, plus de 3 millions d’opérateurs sont certifiés dans le monde auprès de l’Union internationale radioamateur (UIRA).
Après avoir obtenu le CRR, un indicatif d’appel (indicatif unique au niveau international) est attribué à l’amateur, qu’il pourra utiliser sur une station autorisée par l’ANRT. Il peut également avoir sa propre station. Pour en bénéficier, il devra préalablement demander une licence pour exploitation et verser des redevances.
Plusieurs radioamateurs utilisent leurs appareils en tant que moyen de communication lorsqu’ils sont en régions éloignées. Tous utilisent le code Q, le langage commun aux radioamateurs du monde entier. Les plus doués parlent morse. Le radioamateurisme n’est cependant pas qu’un simple hobby. C’est aussi une activité reconnue d’utilité publique.
En cas de catastrophe naturelle ou de fortes intempéries, l’activité peut se révéler très efficace s’il y a coupure de toutes les lignes téléphoniques. Les fréquences hertziennes se sont révélées très utiles pour faciliter l’organisation des secours lors du tremblement de terre d’Agadir le 1er mars 1960, qui a fait plus de 15.000 morts.
Profil
De manière générale, le radioamateur est un passionné de communication et n’a pas de profil particulier. «A titre d’exemple, nous avions un étudiant de 15 ans et un retraité de 65 ans au dernier examen», soutient le régulateur. Par contre, il doit avoir des compétences techniques radioélectriques et électriques pour manipuler un équipement, et réglementaires pour en faire le bon usage. Selon l’article 1 du règlement des radiocommunications (RR) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le service de radioamateur est défini comme suit: «Service de radiocommunication ayant pour objet l’instruction individuelle, l’intercommunication et les études techniques, effectuées par des amateurs. C’est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s’intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire».
Le 13/05/2019
Source web Par L’économiste
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jeudi 16 mai 2019
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