Comment encourager le recours aux Partenariats public-privé
Pour résorber le déficit en infrastructures dans l’éducation et la santé notamment, le Maroc veut renforcer le recours à ce mode de financement. Cela passera par la révision de la loi qui est en cours.
Le ministère des Finances et la Banque islamique de développement veulent trouver les moyens de «favoriser une plus grande implication du secteur privé dans la réalisation des projets d’infrastructures, dans le cadre de partenariats public-privé». C’est ce que rapporte L’Economiste dans son édition du jour. Le journal assure que le royaume «mène une réflexion sur la refonte de son modèle de développement et sur les possibilités de renforcer davantage l’implication du secteur privé dans les infrastructures», et ce dans «deux secteurs particuliers qui souffrent d’un manque d’infrastructure et nécessitent une plus grande implication du privé à savoir la santé et l’éducation».
Dans ce sens, le partenariat public-privé est «l’outil de prédilection pour amplifier davantage l’effort d’investissement public pour renforcer l’offre en infrastructures et services de qualité». Les avantages seraient «multiples». Le quotidien évoque «le coût global, la recherche de la performance, l’assurance de la durabilité du patrimoine…». Les projets PPP ont déjà porté leurs fruits puisque leur taux de réussite moyen atteint 89%. «La probabilité d’achever ces projets dans les délais impartis est 3,5 fois supérieure à ceux réalisés par le secteur public. Globalement, ils sont de 30% plus efficaces», écrit L’Economiste. Ceci dit, la réussite est conditionnée par «la qualité de la préparation en amont des projets, de la rigueur et de la transparence dans l’attribution des contrats, d’optimisation des coûts engagés et de rentabilisation des capitaux investis». Pour encourager davantage les projets PPP, la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire des PPP adéquat, clair et transparent est primordial.
Le 28 Février 2019
Source web Par Le 360
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mardi 5 mars 2019
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